Dans l’entretien diffusé dimanche 10 décembre sur les médias publics (RTN), le général Abdourahamane Tiani est largement revenu sur la situation de l’ancien chef de l’Etat, Mohamed Bazoum, gardé depuis le coup d’Etat du 26 juillet dans la résidence présidentielle, en compagnie de sa femme et de son fils.
Selon le Président du CNSP, la libération de l’ancien Président Mohamed Bazoum durant les jours qui ont suivi les évènements, « aurait été dangereuse pour la sécurité nationale ».
Le Chef l’Etat a ajouté que le 29 juillet, soit trois jours après le coup d’état, qu’il a personnellement proposé à l’ancien président, la libération de sa femme et de son enfant. « Mais en réponse, il m’a dit que tant qu’il ne sera pas libéré lui aussi, sa famille restera avec lui », a-t-il poursuivi avant d’ajouter qu’en ce moment, « nous ne pouvons pas le libérer sachant ce que la France préparait contre notre pays ».
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