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Élection présidentielle : Tentative de coup d’Etat électoral aux Comores ?

Selon des sources bien introduites, une fraude massive se profile à l’horizon sur l’élection présidentielle aux Comores qui doit se tenir ce 14 janvier 2024.

En effet, selon nos informations, des bureaux de vote fantômes sont mis en place notamment dans la région de Mboude , dans les villes de Iconi , Mkazi et Vouvouni dans la région de Mbabao , a Mbeni et Moidja dans la region de Hamahamet , dans les villes de Foumbouni, Nkourani Sima , Dembeni dans la region de Mbadjini. «des urnes déjà remplies dans certaines localités à l’instar de la ville de OUZIOINI à Mbadjini où une opération de remplissage d’urnes est en cours cette nuit du samedi 13 Janvier 2024 au domicile de Abdourazak, partisan du colonel Azali Assoumani», indique notre source.

Elle ajoute  que cette forme d’opération à été découverte dans la localité de CHEZANI dans le Mboikou chez un autre militant de la CRC parti au pouvoir .« Par ailleurs, des milliers des procurations vierges signées par les autorités judiciaires et préfectorales, la présence des seuls assesseurs du Président candidat et non ceux de l’opposition dans les bureaux de vote et l’absence d’accréditation aux observateurs nationaux», précise la source. Ces faits graves imputables au colonel Azali Assoumani justifient selon la même source les craintes exprimées par les candidats de l’opposition comorienne et une partie de l’opposition de voire le colonel Azali Assoumani récidiver un énième coup d’Etat électoral. A ces faits il convient de noter l’utilisation de l’armée et des moyens de l’Etat par le Président Candidat qui , contrairement a ce que prévoit la constitution et la loi électorale, a refusé de prendre congé de ses fonctions.

« Plus grave encore alors que la liste des candidats était publiée et à quelques jours de l’ouverture de la campagne il a mis fin aux fonctions de la présidente de la Chambre Constitutionnelle et Electorale de la Cour Suprême et procédé à son remplacement par un autre magistrat pour juger l’élection présidentielle auxquelle il est lui-même candidat», s’est-elle indignée. Il faut noter que certains candidats sont déterminés à ne plus accepter de subir un autre coup d’Etat électoral commis par Azali Assoumani. La question est de savoir quelle va être la réaction des candidats ?

la-plume.bf

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