Les autorités de transition au Mali ont mis en place un comité national de dialogue afin de promouvoir la paix dans le pays. Cette décision fait suite à l’officialisation de la fin de l’accord d’Alger conclu en 2015.
Le Comité de Pilotage du Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale est responsable de la préparation et de l’organisation de ce dialogue. Il est composé d’un président, d’un vice-président, d’un rapporteur général, d’un rapporteur général adjoint et de membres.
Le président du Comité est chargé de diriger, coordonner et superviser les activités du Comité, en rendant compte au président de la transition. Il élabore les termes de référence du dialogue et les soumet à la validation lors d’un atelier national qu’il organise. Il assure également la programmation, la coordination et la supervision des différentes activités du dialogue, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire national. De plus, il est responsable de la conception et de la mise en œuvre du plan de communication, ainsi que de la rédaction du rapport final du dialogue et du rapport d’exécution de sa mission.
La création de ce Comité de Pilotage concrétise la dénonciation de l’accord de paix d’Alger, signé en 2015 par le gouvernement civil de l’époque avec les groupes indépendantistes touaregs du nord. Le gouvernement de transition malien a annoncé la fin immédiate de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Il a également condamné les actions hostiles et les ingérences dans les affaires intérieures du pays, considérées comme une atteinte à la sécurité nationale et à la souveraineté du Mali.
La création de ce comité national de dialogue est un pas important vers la recherche de la paix au Mali. Il reste à voir si cette initiative sera couronnée de succès, mais elle montre la volonté des autorités de transition de trouver une solution pacifique au conflit.
MaliActu
la-plume.bf