Ceci est une Tribune de Me Saïd Larifou sur le retrait du Burkina, du Mali et du niger de la CEDEAO.
Le retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO correspond au souhait et aux aspirations des peuples de ces trois pays et salué presque par tous les peuples d’Afrique. Les trois dirigeants de ces pays ont été portés au pouvoir et soutenus par leurs peuples pour des objectifs précis et cette décision en est sans doute la plus forte.
La CEDEAO et l’UA doivent prendre conscience de leurs échecs et prendre en urgence des réformes sur leur fonctionnement et définir des objectifs précis et concrets qui répondent aux aspirations et préoccupations des peuples d’Afrique. Nos organisations régionales sont très éloignées des peuples et continuent à se conduire comme les syndicats des dictateurs.
Elles ont perdu leur crédibilité et ne parviennent pas à réaliser les objectifs fixes dans leur chartes. Les organisations régionales et l’union africaine sont condamnées à effectuer des grandes réformes et redéfinir leurs objectifs et cette fois proches des aspirations des peuples d’Afrique. A défaut, elles disparaîtront pour voir arriver l’émergence des nouvelles organisations réellement panafricaines.
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