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 « La masse salariale est passée de 500 milliards FCFA en 2013 à plus 1097 milliards en 2023 »

A l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée annuelle des services du budget (AASB) de la 2e édition 2023qui s’est tenue sous le thème :« La gestion des dépenses de personnel dans le cadre de la mise en œuvre des réformes budgétaires », le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo a mis en avant les priorités de l’économie budgétaire organisée par la direction générale des douanes ce mardi 20 février 2024 à Ouagadougou.

Présidium à l’ouverture de la cérémonie

« La gestion des dépenses de personnel dans le cadre de la mise en œuvre des réformes budgétaires ».  Tel est le thème de la 2e édition de l’Assemblée annuelle des services du budget (AASB) de l’année 2023 qui se tiendra les 20 et 21 février 2024. Pour le ministre Nacanabo, ce thème, en plus d’être d’actualité, interpelle sur la nécessité de tenir compte de la soutenabilité budgétaire dans la mise en œuvre des différentes réformes. « Nous devons faire en sorte que nos réformes aient peu d’impacts sur la dégradation de nos ratios sur l’efficacité de la masse salariale », a expliqué le ministre en charge de l’Economie. Pour lui, l’évolution de la masse salariale au Burkina Faso au cours des 10 dernières années est inquiétante même s’il faut noter que des efforts sont déployés au quotidien pour sa maîtrise et la baisse de son ratio par rapport aux recettes fiscales.

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo

A titre illustratif, Dr Nacanabo souligne que « la masse salariale est passée de 500 milliards FCFA en 2013 à plus 1097 milliards FCFA en 2023 pour un ratio masse salariale sur recette fiscale de 47,55% ». Pour remédier à ces problèmes, le ministre en charge de l’Economie a souligné que des mesures et des réformes ont été engagées pour la maitrise des dépenses du personnel. D’abord, il a fait savoir que ces réformes ne visent pas à réduire les salaires des travailleurs, mais plutôt à garantir que les rémunérations versées correspondent à un travail effectif.

Les participants

Ensuite, il a ajouté que ces réformes ont pour objectif de vérifier, si les rémunérations perçues sont conformes aux dispositions légales et de s’assurer que tous ceux qui perçoivent un salaire travaillent au compte de l’Etat. Enfin, le ministre Nacanabo a indiqué qu’il convient de procéder au redéploiement des agents qui se trouvent dans l’incapacité d’exercer pleinement leurs fonctions en raison de l’insécurité persistante dans leur zone, « car la masse salariale doit correspondre à un travail effectif réalisé sur le terrain ».

Jessica Ouedraogo et Carèle Arianne Sawadogo(Stagiaires)

la-plume.bf

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