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Burkina/Assises Nationales : Que les décisions qui y sortiront soient acceptées de tous

Comme annoncé, les Forces vives de la Nation composées de la société civile, les partis politiques et les Forces de défense et sécurité, se retrouveront ces 25 et 26 mai pour statuer sur la suite à donner à la Transition, dont la durée impartie par la Charte court jusqu’au 1er juillet 2024. Cette convocation, si l’on s’en tient au ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Emile Zerbo, fait suite à l’adoption le 26 avril dernier, de la loi portant accord de l’Assemblée législative de Transition (ALT) pour l’organisation des Assises nationales.

Ainsi donc, il s’agira pour les participants à cet arbre à palabre, de faire le bilan de la gestion du pouvoir par le MPSR2, décider s’il faut donner une suite à la Transition, et quelle suite lui donner. Mais d’ores et déjà, l’organisation de ces Assises nationales est un sujet à polémique. D’une part, les soutiens de la Transition, estiment qu’« on ne change pas une équipe qui gagne ». Pour ces derniers, il faut tout simplement prolonger la Transition de 3, 5 voire 10 ans pour permettre au capitaine Ibrahim Traoré et à son équipe de poursuivre leur mission. D’autre part, des OSC, qui plaident pour une Transition civile devant aboutir à des élections dans les plus brefs délais.

L’un dans l’autre, il convient de saluer à sa juste valeur cette initiative qui permettra non seulement d’éviter un vide juridique comme ailleurs, mais aussi de réunir les filles et fils du pays des hommes intègres autour des questions essentielles de la vie de la nation. Cependant, il faudra veiller à ce que ces Assises soient inclusives, sans exclusion aucune, et que les décisions qui y sortiront soient prises de façon souveraine. Car, c’est en cela que le Burkina sortira réconcilié et uni pour faire face aux différentes adversités.

«Le ministre sait compter sur l’engagement citoyen et patriotique du peuple burkinabè dans toutes ses composantes pour une participation réussie gage de renforcement de notre souveraineté », pouvait-on lire dans le communiqué du 14 mai dernier lu à la télévision nationale. Que le dialogue, la cohésion, la solidarité commandent l’esprit de tous les Burkinabè pour laisser à la postérité un Burkina où il fait bon vivre.

La Rédaction

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