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« A travers ces Assises Nationales, nous avons rendez-vous avec l’histoire»

Émile Zerbo, Ministre de l’administration territoriale de la décentralisation et de la sécurité, représentant le président de la Transition a procédé au lancement de la cérémonie d’ouverture des assises nationales ce samedi 25 mai 2024 à la salle de conférence Ouaga 2000. Autorités de la transition, partis politiques et forces vives de la Nation sont réunies du 25 au 26 mai pour analyser et décider de la suite de la Transition.

Présidium à l’ouverture de la cérémonie

 

La Transition, conformément à l’article 21 de la Charte de la Transition arrive à échéance le 30 juin 2024. Il serait de ce fait, important à travers la consolidation du pacte social, dans un délai patriotique de conforter les acquis et d’envisager des perspectives en vue d’une souveraineté retrouvée. D’où l’intérêt d’organiser des assises nationales sur la Transition. De l’avis du ministre Zerbo, la participation de tous les invités aux assises nationales témoignent leurs engagements à la cause nationale et partant de la lutte pour la solidarité et de la cohésion sociale. L’objectif de ces assises nationales est de délibérer sur la suite à donner à la Transition. En effet, Les assises se dérouleront en trois phases qui sont entre autres la phase préparatoire, la phase pratique et le rapportage.

 

Certains membres du gouvernement ont pris part à la cérémonie d’ouverture

« A travers les présentes assises nationales, nous avons rendez-vous avec l’histoire, c’est pourquoi il nous faut taire nos querelles et mettre en combat la richesse de notre diversité afin de préserver l’essentiel et écrire une nouvelle page de notre histoire », dit-il. Devant la salle de conférence de Ouaga 2000, plus précisément au milieu du terrain, jouxtant ladite salle de conférence des « wayiyans » brandissent des pancartes où on pouvait lire en autres : « 10 ans de prolongation pour notre sauveur IB », « Pas d’élection présidentielle au Burkina Faso tant que la paix n’est pas revenue ». Certains «Wayiyan» ne veulent plus entendre parler d’élections juste parce qu’ils se disent qu’il n’y a plus d’homme capable pour gouverner le pays.

Salfo Zabré

LA PLUME

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