Il était là hier mardi 24 juin 2024 pour son tout premier voyage en Afrique. Assimi Goïta, président de la Transition du Mali puisque c’est de lui qu’il s’agit, a séjourné en terre burkinabè pour une visite de travail et d’amitié.
Ce voyage était très attendu des deux pays non seulement pour raffermir les relations entre les deux pays, mais aussi pour discuter des questions du moment notamment la lutte contre le terrorisme, l’économie et bien d’autres sujets. Les deux chefs d’État ont conscience que la mutualisation des forces est un atout non négligeable dans cette lutte. C’est pourquoi les deux maîtres de «Koulouba» dans cet élan de lutte acharnée contre l’hydre terroriste sont déterminés à déployer tous les moyens pour venir à bout de cette guerre imposée. « Le terrorisme est devenu un enjeu géopolitique dans la main de certains partenaires stratégiques. Mais ce défi de la lutte contre le terrorisme, qui est manipulé et financé par certaines puissances étrangères, est loin de répondre aux aspirations de nos populations», a lâché le Président Goïta au sortir de l’audience avec son homologue Ibrahim Traoré.
C’est un point de non retour et le destin des deux pays sont liés et ces derniers le savent. Raison pour laquelle l’AES a été mise en place pour donner plus de tonus à ces Etats d’éradiquer ce mal pernicieux. Assimi Goïta à Ouaga, au-delà de la formule événementielle, revêt un caractère de haute importance dans la mesure où plusieurs sujets ont été abordés même si ce qui a fuité n’est qu’un secret de polichinelle. L’un dans l’autre tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes et tout est sous contrôle sous nos tropiques où du moins dans les arcanes de l’AES. C’est donc un signal fort qui est lancé au monde entier et surtout aux chefs d’Etat africains que loin des chicayas, l’Afrique a besoin d’unité pour amorcer son véritable développement et compter dans le concert des nations. C’est un cas d’école qui vient d’être enseigné.
La Rédaction