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Autosuffisance alimentaire au Burkina Faso : L’espoir est permis avec le Commandant Sombié

Ceci est une Tribune de Moussa Yedan, Promoteur d’une ferme agropastorale sur les efforts du ministre en charge de l’agriculture, le Commandant Ismaël Sombié sur l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire au Burkina. 

En dehors de la question de la reconquête de l’intégrité du territoire national, donc de la lutte contre l’insécurité et les hordes terroristes, matérialisée par l’équipement jamais égalé des FDS et des VDP, la souveraineté alimentaire demeure un des axes majeurs de la gouvernance du Président du Faso, Son Excellence le Ibrahim TRAORÉ.

Un proverbe bien connu dit et je cite « 𝑼𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒂 𝒇𝒂𝒊𝒎 𝒏’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒖𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆». Dans le prolongement de cette assertion, l’on peut dire qu’𝒖𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒑𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒂 𝒇𝒂𝒊𝒎 𝒏’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒖𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒑𝒍𝒆 𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆. C’est fort de ce constat et conscient de la nécessité de subvenir aux besoins alimentaires du peuple que l’exécutif a décidé de mettre l’accent sur la production agropastorale. En vue de parvenir à l’autosuffisance alimentaire et permettre aux populations de vivre dignement. Dans le but de permettre une intervention cohérente, efficace et stratégique, l’Agriculture, les Ressources animales et halieutiques ont été fusionnés en un seul ministère. Pour mener à bien les missions attribuées à ce département, c’est le Commandant Ismaël SOMBIÉ qui a été nommé à la tête de ce secteur hautement stratégique.

Loin d’être un parvenu ou encore moins un parachuté, le jeune et efficace Commandant, du haut de son Master en développement des ressources humaines et en sports, a dirigé des postes à responsabilités avant sa nomination à la tête du département en charge de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques. En effet, il a été entre autres Directeur de Cabinet du ministre de l’Agriculture, Directeur de l’Office de gestion des Infrastructures sportives (OGIS) et Directeur général de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS).

À sa prise de fonction, il s’est imprégné des réalités du ministère, à travers de nombreuses concertations avec les agents, les cadres et les différents acteurs. C’est après cette série de rencontres qu’il a opéré les ajustements nécessaires pour imprimer sa marque et décliné sa vision pour la bonne marche du ministère. 𝗣𝗥𝗔𝗚𝗠𝗔𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘 et résolument 𝗘𝗡𝗚𝗔𝗚𝗘, la seule motivation qui anime le Commandant Ismaël SOMBIE c’est de mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, et ce, sans complaisance. Les seuls critères qui prévalent, c’est la 𝗖𝗢𝗠𝗣𝗘𝗧𝗘𝗡𝗖𝗘, le 𝗧𝗥𝗔𝗩𝗔𝗜𝗟 𝗕𝗜𝗘𝗡 𝗙𝗔𝗜𝗧 et le 𝗣𝗔𝗧𝗥𝗜𝗢𝗧𝗜𝗦𝗠𝗘. Pour remédier aux innombrables lourdeurs administratives, il a révolutionné les procédures, en imposant un choc de simplification ou d’allègement dans l’efficacité. Le 𝗥𝗘𝗦𝗨𝗟𝗧𝗔𝗧 avec un 𝗜𝗠𝗣𝗔𝗖𝗧 réel sur la vie des 𝗠𝗔𝗦𝗦𝗘𝗦 𝗣𝗢𝗣𝗨𝗟𝗔𝗜𝗥𝗘𝗦 restent le leitmotiv de la gestion du Chef du Département en charge de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques. Non sans avoir au préalable affronté certains partenaires techniques et financiers.

Autre fait très marquant dans le style de gestion du ministre SOMBIE, c’est le fait qu’il soit un homme de terrain. Ce qui lui permet d’assurer un  𝗦𝗨𝗜𝗩𝗜 𝗧𝗥𝗘𝗦 𝗥𝗔𝗣𝗣𝗥𝗢𝗖𝗛𝗘 des différents chantiers engagés sous son leadership éclairé. C’est ainsi qu’on l’a vu rendre des visites inopinées sur certains chantiers, notamment les bas-fonds aménagés. Certains entrepreneurs indélicats ont fait les frais de ces visites, à travers la résiliation de leurs contrats.

« L’ 𝗢𝗳𝗳𝗲𝗻𝘀𝗶𝘃𝗲 𝗮𝗴𝗿𝗼𝗽𝗮𝘀𝘁𝗼𝗿𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗵𝗮𝗹𝗶𝗲𝘂𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟯-𝟮𝟬𝟮𝟱 » lancée quelques mois après sa prise de fonction témoigne de l’engagement et de la bonne vision du Commandant SOMBIE. Cette initiative a permis de poser des actes salutaires et inédits à l’endroit du monde agropastoral. La mise à disposition de quantités très importantes de matériels et d’intrants agricoles. 400 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠, 714 𝑚𝑜𝑡𝑜𝑠 𝑎𝑔𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛𝑠, 10 000 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑑’𝑎𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛𝑠, 68 964 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑑’𝑒𝑛𝑔𝑟𝑎𝑖𝑠, 10 000 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑝ℎ𝑦𝑡𝑜𝑠𝑎𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠, 18 000 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑣é𝑔é𝑡𝑎𝑙𝑒𝑠, 2 300 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎𝑔è𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 10 000 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑑’𝑎𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑠 𝑑’𝑢𝑛 𝑐𝑜û𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 78 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑎𝑟𝑑𝑠 𝐹𝐶𝐹𝐴. 𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒒𝒖𝒊 𝒂 é𝒕é 𝒎𝒊𝒔𝒆 à 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 2023 𝒆𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒊𝒏𝒒 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒍𝒂 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒒𝒖𝒊 𝒂 été 𝒎𝒊𝒔𝒆 à 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒊𝒏𝒒 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊è𝒓𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒏é𝒆𝒔. La 𝗟𝗨𝗧𝗧𝗘 𝗜𝗠𝗣𝗟𝗔𝗖𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗖𝗢𝗡𝗧𝗥𝗘 𝗟𝗘𝗦 𝗠𝗔𝗟𝗩𝗘𝗥𝗦𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡𝗦 𝗟𝗜𝗘𝗘𝗦 𝗔𝗨𝗫 𝗜𝗡𝗧𝗥𝗔𝗡𝗧𝗦 𝗔𝗚𝗥𝗜𝗖𝗢𝗟𝗘𝗦 à travers l’opérationnalisation d’un numéro vert. Le 𝟱𝟭 𝟱𝟭 𝟯𝟰 𝟬𝟰. Ce qui a permis de mettre fin aux activités de plusieurs réseaux de détournement d’engrais notamment à l’EST, la Boucle du Mouhoun, le Centre-Est, le Sud-Ouest…

La restructuration des projets et programmes qui a permis de dégager plusieurs milliards de FCFA et réaffecter dans des investissements structurants. Le lancement de plusieurs chantiers d’aménagement pour la plupart aux arrêts depuis près de dix ans. (Dourou dans le Passoré, Seguéré et Niéguema à Samendéni, Sindou dans la Léraba, le lancement de 10.648 hectares à Bagré dans le Centre-Est, Nariou…). La relance de la production du blé qui a connu un franc succès. L’𝗜𝗠𝗣𝗟𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘𝗦  𝗖𝗨𝗟𝗧𝗨𝗥𝗘𝗦 𝗘𝗫𝗢𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦 telles que 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐠𝐧𝐞, 𝐥𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞𝐬𝐨𝐥, 𝐥’𝐚𝐧𝐚𝐧𝐚𝐬, 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐧𝐚𝐧𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭𝐚𝐢𝐧, 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐜𝐚𝐨… Le ministère accompagne également le processus de réinstallation des villages reconquis à travers l’𝐨𝐜𝐭𝐫𝐨𝐢 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭é𝐬 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐝é𝐩𝐥𝐚𝐜é𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐬 𝐫é𝐢𝐧𝐬𝐭𝐚𝐥𝐥é𝐞𝐬. Plus de 𝟓𝟎𝟎 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐨𝐧𝐭 é𝐭é 𝐝é𝐣à 𝐨𝐜𝐭𝐫𝐨𝐲é𝐞𝐬 à 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐃𝐈 𝐫é𝐢𝐧𝐬𝐭𝐚𝐥𝐥é𝐞𝐬. La liste est loin d’être exhaustive. On peut ne pas aimer le lièvre, mais il faut avoir l’honnêteté de reconnaître qu’il court vite. Ceci pour dire que le ministre SOMBIE en peu de temps, a su dynamiser et donner un nouveau souffle à la gestion des questions agropastorales et aux défis liés à la souveraineté alimentaire. Ce qui est source d’espoir pour des millions de Burkinabè et une fierté pour le monde agropastorale dans toute sa diversité.

À ce rythme, on peut affirmer sans risque de se tromper que dans un délai raisonnable, et certainement plus vite que prévu, notre cher pays va atteindre l’autosuffisance alimentaire et même exporter le surplus de sa production agricole et halieutique, comme c’est déjà le cas du bétail et de la volaille aujourd’hui…

L’espoir est donc permis…

Moussa Yedan

Promoteur d’une ferme agropastorale.

LA PLUME

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