Offensive agro-pastorale et halieutique : L’AFEP outille des femmes sur leur partition à l’autosuffisance alimentaire
L’Alliance des femmes engagées pour la Patrie (AFEP) a organisé ce samedi 17 août 2024 à Ouagadougou, une conférence publique sous le thème : « Offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025 de la transition : enjeux et partition des femmes en engagées ». Plusieurs participants, en majorité des femmes ont rempli le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à l’appel de l’AFEP .
Des femmes de l’Alliance des femmes engagées pour la Patrie (AFEP) ont rempli comme un œuf le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à l’appel de leur coordonnatrice Aissata Ilboudo/Cissé. C’est par une minute de silence en hommage à tous ceux qui sont tombés sur le champs d’honneur pour la reconquête du territoire qu’a débuté la conférence publique. Aïssata Ilboudo, coordinatrice de l’AFEP, a rendu un vibrant hommage au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré pour son leadership et pour sa vision pour un Burkina prospère.
Elle a indiqué que son initiative s’est inspiré de la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour la promotion de l’autosuffisance alimentaire au Burkina Faso à travers des initiatives comme l’offensive agro-pastorale et halieutique. , Pour elle, « les femmes ont toute leur place à prendre dans cette lutte pour la souveraineté ». C’est pourquoi selon elle le choix du thème n’est pas fortuit. Elle est convaincue que les femmes sont un véritable levier pour l’autosuffisance alimentaire.
Elle n’a pas manqué de faire un clin d’œil au commandant Ismaël Sombié, ministre en charge de l’agriculture qui joue et continue de jouer un rôle important dans « la marche souveraine de notre peuple pour une émancipation assumée et une autonomie alimentaire avec et pour tous ». Elle a précisé que cette conférence de l’AFEP qui est à sa deuxième édition, se donne pour mission de mener une réflexion citoyenne sur le thème : « offensive agro-pastorale et halieutiques 2023-2025 de la Transition : enjeux et partition des femmes Engagée ». En effet, selon la coordonnatrice de l’AFEP, cette conférence a pour objectif d’aider les femmes à mieux appréhender la philosophie de cette initiative, décrypter les enjeux conjoncturels en amont et en aval, et éclairer les femmes sur les pistes d’actions pour s’approprier l’offensive et participer à l’atteinte de ses ambitions pour tous.
Par ailleurs, elle a lancé un appel aux femmes du Burkina Faso, afin qu’elles investissent dans l’élevage et l’agriculture pour générer du profit et contribuer à l’autosuffisance alimentaire à l’échelle individuel. Amadou Kabré, du secrétariat technique de l’offensive agro-pastorale et halieutique,conférencier a expliqué qu’il sera question de présenter aux participants les opportunités de l’offensive agro-pastorale et halieutique et comment les femmes peuvent les saisir. Il a rappelé que cette initiative gouvernementale couvre 8 filières stratégiques, notamment le riz, le maïs, le blé, la mangue, la pomme de terre, le bétail et la viande, le poisson et la volaille. « Nous avons plusieurs actions que nous mettons en œuvre. L’offensive constitue une opportunité pour les femmes. Ça va créer de l’emploi pour les femmes. Ça va améliorer leurs revenus et nous aurons suffisamment à manger. Il y a des micro-projets. Nous voulons que les femmes comprennent cette offensive et puissent adhérer pour capter les avantages », a-t-il laissé entendre.
Amadou Kabré a aussi souligné que cette initiative de l’AFEP entre en droite ligne avec les objectifs du département de la planification, de la coordination et des innovations du Secrétariat dont il fait partie. En rappel, l’AFEP est un mouvement qui réunit les femmes leaders et patriotes de divers horizons du Burkina Faso dans un creuset de promotion du patriotisme comme facteur de paix et de développement. Elle est née dans le contexte d’insécurité que connait notre pays, avec la ferme conviction des femmes, qu’elles ont un rôle décisif dans le processus (conquérant, social, militant) pour la libération nationale.
Djamal Ouédraogo
LA PLUME