« La modernisation de l’administration et la bonne gouvernance demeurent une quête permanente »
Ce jeudi 22 août 2024, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a présidé la session ordinaire du Conseil national de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG) à Ouagadougou. Ladite session, avait pour objectif de faire le bilan des actions de modernisation de l’administration et de bonne gouvernance mises en œuvre en 2023 et de tracer les orientations pour 2025.
Le PM a, par la voix du ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié expliqué que cette session est un moment clé pour évaluer les progrès réalisés dans la modernisation de l’administration publique et la promotion de la bonne gouvernance. « Il s’agit de dresser un bilan sans complaisance des actions mises en œuvre et de proposer de nouvelles orientations pour promouvoir une culture de résultats dans l’administration publique », a-t-il affirmé.
Toujours dans ses propos, cette rencontre est également l’occasion d’analyser les défis restants et de définir des stratégies pour atteindre un service public de qualité, orienté vers les résultats, tout en soutenant la compétitivité du secteur privé et en réduisant la pauvreté. Selon lui, les participants examineront le rapport sur l’état de mise en œuvre de la Stratégie nationale de modernisation de l’administration publique (SNMAP) en 2023, ainsi que le rapport sur l’état de la gouvernance pour la même année. Des outils et actions de modernisation seront également présentés, dans le but de donner des orientations pour l’année 2025.
Il a également mis en avant un des acquis majeurs de l’année écoulée pour la reconquête progressive du territoire national. « Nous progressons vers la reconquête totale de notre territoire, avec environ 70 % de réoccupation », a-t-il déclaré. Bassolma Bazié a qualifié cette avancée de « grosse victoire », reflétant l’engagement du gouvernement à restaurer la souveraineté du pays. Toutefois, le ministre a reconnu les insuffisances qui subsistent dans la mise en œuvre des actions, soulignant que « la modernisation de l’administration et la bonne gouvernance demeurent une quête permanente ».
Il a rappelé que ces éléments sont essentiels pour assurer la stabilité politique, la cohésion sociale et le développement de toutes les couches sociales . « Une administration inefficace et un déficit de bonne gouvernance peuvent exacerber les crises que traversent nos États », a-t-il ajouté. Le Premier ministre a exhorté les participants à examiner les documents soumis avec rigueur et objectivité, dans le but de formuler des recommandations concrètes pour renforcer la performance de l’administration publique et la bonne gouvernance au Burkina Faso.
Bernadine Ouédraogo et Adjaratou Séré (Stagiaires)
LA PLUME
