[EDITO] An 2 du MPSR2/Terrorisme et tentatives de déstabilisation : Ces cailloux dans les bottes du Capitaine
Le capitaine du navire tient la barque malgré les hautes vagues.30 septembre-2022-30 septembre 2024. Il y a deux ans, le capitaine Ibrahim Traoré alors chef de corps du Régiment d’artillerie basé à Kaya accédait au pouvoir au détriment du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Très vite, ce jeune officier méconnu jusque-là par le grand public, ne tardera pas à gagner la sympathie des Burkinabè, qui voient en lui comme un second Sankara.
Dès lors, le pays des hommes intègres connaîtra un profond changement dans sa gouvernance notamment côté sécuritaire (priorité numéro 1) avec l’arrivée de nouveaux partenaires stratégiques et le départ de ceux dits traditionnels, le recrutement massif de FDS et VDP, l’achat d’équipement, la création des BIR… Des décisions audacieuses si on peut le dire, qui ont permis au Burkina de contenir la menace djihadiste.
Mieux, plusieurs villages ont été réinstallés, des milliers d’écoles et centres de santé de santé rouverts. Aujourd’hui, 69% du territoire est sous contrôle de nos Forces combattantes. La souveraineté passe également par la sécurité alimentaire. A cet effet, le gouvernement sous le leadership du capitaine Ibrahim a consenti des efforts pour accompagner les producteurs avec des intrants, des engrais, des labours gratuits, etc à travers l’offensive agrosylvopastorale et l’Initiative présidentielle pour la production agricole. A terme, ces projets devront garantir l’autosuffisance alimentaire du pays. La santé constitue aussi une priorité pour les autorités actuelles qui ont posé plusieurs actions majeures dans ce secteur.
La dernière en date est l’acquisition des cliniques mobiles qui permettront sans doute de rapprocher les populations aux centres de santé pour une prise en charge rapide et efficiente. Le Burkina a décidé de mener une diplomation de la « vérité ». Exit la CEDEAO et bonjour la confédération AES dont il partage avec le Mali et le Niger. Pour ce qui est de la relance de l’économie, le financement des industries par l’actionnariat communautaire est le système appliqué actuellement. Malgré l’adversité qui ne faiblit pas (attaques terroristes, velléité de déstabilisation), des acquis notables ont été engrangés dans plusieurs domaines en deux ans. Néanmoins, des défis restent toujours à relever pour permettre aux Burkinabè de retrouver leur quiétude d’antan. Alors que s’arrêtent les chicayas pour permettre au chef du navire du pays des hommes intègres de se concentrer sur le retour de la paix. Le Burkina a droit aussi à la quiétude et cela doit être l’affaire de tous.
La Rédaction