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Burkina Faso : Retour à l’ancienne devise « La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons »

Les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont marqué à l’unanimité pour la révision de plusieurs articles de la Constitution du Burkina Faso, dont l’un  est le rétablissement de l’ancienne devise nationale : « La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons ». C’était en séance plénière ce mardi 29 octobre 2024.

Selon le ministre de la justice et des droits humains, Me Edasso Rodrigue Bayala l’un des modifications les plus marquantes de cette révision constitutionnelle concerne l’article 34, alinéa 5, qui officialise le retour de l’ancienne devise. « Désormais, « Unité – Progrès – Justice », instaurée comme devise nationale dans le passé récent, cède la place à « La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons » », a-t-il précisé.

Me Edasso Rodrigue Bayala, Ministre de la justice et des droits humains

Le ministre a souligné la nécessité de raviver le sentiment patriotique et de rappeler l’engagement du citoyen burkinabè à défendre sa patrie, même au prix du sacrifice suprême. «Cette devise, emblématique de la résistance et de la détermination nationale, aspire à insuffler aux Burkinabè une conscience collective et un esprit de combat pour l’avenir de la nation», a expliqué Rodrigue Bayala. Au-delà de la devise nationale dit-il, la révision de l’article 147 ouvre une nouvelle porte dans la politique extérieure du Burkina Faso. De ses dires, le pays peut désormais par voie législative, approuver des accords d’entrée dans une Confédération, une fédération ou une union d’États africains.

Dr Ousmane Bougouma, le PALT

«En facilitant l’adhésion à des organisations supranationales, le Burkina Faso se donne les moyens de renforcer sa coopération avec d’autres États africains, en vue de promouvoir une solidarité économique, politique, et sécuritaire dans la région», a déclaré le représentant du gouvernement. Pour lui, la révision de l’article 36 constitue une autre innovation notable dans le cadre de cette réforme constitutionnelle.

Les députés

A l’en croire, elle autorise désormais le Président du Faso à s’appuyer sur une administration spécifique dédiée à l’exercice de ses fonctions et de ses prérogatives. Cette nouvelle disposition permettra à la présidence poursuit-il de renforcer son efficacité en mobilisant un soutien administratif et technique renforcé, conçu pour répondre aux besoins opérationnels de l’État.

Bernadine Ouédraogo

LA PLUME

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