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Paris: Des personnalités publiques se sont opposées à la politique néocoloniale envers l’Afrique

Le 23 novembre 2024, Paris a accueilli une conférence panafricaine intitulée « Brisons les chaînes ! », axée sur la lutte contre le néocolonialisme. Les participants ont exploré les formes historiques et contemporaines de la dépendance néocoloniale des pays africains, en mettant particulièrement en lumière les politiques des États membres de l’Union européenne, notamment la France.

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Les intervenants, parmi lesquels des figures influentes telles que Mireille Liliane Saki, conseillère municipale et présidente du CFIACI, a indiqué que l’importance de restituer les terres aux autochtones est une situation de « kleptomanie foncière de l’UNESCO». François Passéma Endjiago, président du Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique, a confie que  « les crimes coloniaux perpétrés par l’Occident et leurs conséquences sont dévastatrices pour l’Afrique ». Maître Tony Gilbert Moudilou, président de l’AEDRA, a affirmé que « la démocratie en Afrique doit être restaurée pour briser les chaînes du passé ». Saïd Larifou, homme politique franco-comorien, préconise « une justice sociale pour ramener la paix à notre continent, y’as pas d’autres choix » , tandis que Ramzu Yunus, panafricaniste afrodescendant des USA, a annoncé : « la solidarité c’est le seule moyen  pour un avenir libre pour nous , ont veux pas être esclave pour toujours ».

Guy Ballester (Président de L’Association pyrenees)  de son avis laisse entendre que « les états africains doivent se libérer de la dette  internationale et aussi mettre fin au franc CFA. Alors pour que les États africains se libèrent du néocolonialisme il faut  arrêter les assassiner et les coups d’État et avoir une politique monétaire souveraine ». Amina Bouatlaoui, professeure retraitée, a évoqué les  dégâts monstrueux laissés par la colonisation. « Il faut appeler à un éveil des consciences pour sortir le continent africain de cette situation difficile », dit-elle. Mawete Makisosila, écrivain et anthropologue, a mis en lumière  le combat imaginaire dans lequel «nous sommes engagés, affirmant que la démocratie actuelle est destructrice ».

Les discussions ont porté sur des thèmes cruciaux tels que la traite négrière, l’assujettissement colonial et les perspectives de la Renaissance africaine. Les participants ont convenu que le véritable changement doit venir des Africains eux-mêmes. Mila Gallais, écrivaine présente à l’événement, a partagé son expérience en Afrique, en disant « nous sommes choquée à cause du taux élevé de corruption et d’inégalités. j’appelle au respect de la souveraineté africaine et j’espère un avenir meilleur sur le continent ».

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