Politique

Retards académiques: Les acteurs du monde Universitaire en conclave à Ouagadougou

Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a organisé ce lundi 27 novembre 2023 à l’Université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou, la conférence des présidents, Recteurs et Directeurs généraux (CPRDG) des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche ( IESR). Objectif: Examiner les pratiques actuelles qui engendrent les retards académiques dans les Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche.

Comme chaque année, la conférence des présidents, Recteurs et Directeurs généraux (CPRDG) des Institutions d’Enseignement supérieur et de recherche ( IESR),  s’est réunie ce lundi 27 novembre 2023 pour examiner les pratiques actuelles qui engendrent les retards académiques dans les Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR) en vue d’une amélioration de la gouvernance desdits IESR. La conférence se propose donc de se pencher sur ces questions pour véritablement amorcer l’utilisation d’une solution qualifiée d’innovante qui est une solution intégrée qui devra permettre de gérer de façon efficace et efficiente le système LMD dans les universités. Aussi, elle vise à gérer les étudiants, le volume horaire des enseignants et des chercheurs du CNRST, de gérer les infrastructures mais aussi de gérer les questions sociales. « Cela permet de gérer l’étudiant en temps réel dans toutes les universités et de pouvoir cerner  les différents goulots d’étranglement. Si toutes les universités arrivent à mettre en place cette solution intégrée, nous pensions que nous aurions fait un pas décisif dans la normalisation des années académiques», a rassuré Pr Adjima Thiombiano, ministre en charge de l’Enseignement supérieur.

Pr Adjima Thiombiano, ministre en charge de l’Enseignement Supérieur

A l’en croire , toutes les crises dans les universités naissent du fait qu’il n’y a pas d’anticipation. Il a, de ce fait, invité ses collaborateurs à mettre en place un dispositif d’échange permanent avec tous les acteurs ( étudiants, enseignants, personnels Atos, chargé de mission..) pour d’abord créer une certaine proximité avec ces acteurs, mais aussi pour avoir une maîtrise des problèmes afin d’y pouvoir anticiper.« La plupart du temps,  c’est toujours dans la logique du sapeur pompier que l’on intervient. C’est pour cela que je les ai invités, surtout pour les présidents d’Université à renforcer la communication avec les chargés de mission qui sont à la tête des différents Centres universitaires, de pouvoir porter toutes les initiatives. Il faut se convaincre que sans une bonne stratégie de communication, il est clair que c’est déjà un problème», foi du ministre Thiombiano.

Présidium à l’ouverture de la cérémonie

A l’endroit des étudiants, le ministre a indiqué qu’ils doivent comprendre que si les universités existent c’est parce qu’il y a des étudiants, qu’ils comprennent que ce soit le ministre, que ce soit les enseignants, leurs soucis premier c’est d’abord leurs bonnes formations et leur réussite. Il a précisé aux étudiants qu’ils sachent qu’aucun responsable de l’Université ne peut se réjouir de l’échec d’un étudiant.« Nous sommes conscients que le dispositif actuel n’est pas optimal. Mais il faudrait que vous, étudiants comprenez que nous allons améliorer ce dispositif. C’est d’ailleurs dans cette logique que le ministère a entrepris des réformes majeures parmi laquelle la question de connectivité des universités. Nous voulons faire en sorte que chaque étudiant ait la possibilité de se connecter et surtout de pouvoir développer les cours à distance pour que ceux qui sont en zone difficile puissent avoir accès à un enseignement de qualité à travers cette connectivité», a ajouté Pr Adjima Thiombiano.

Photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la rencontre

En sus, le ministre s’est félicité d’un certains nombres d’acquis parmi lesquels il a cité l’incubateur agricole de Bagré, une expérience inédite qui a permis d’accompagner une cinquantaine d’étudiants  de différentes universités à pouvoir acquérir des connaissances pratiques et à les mettre en pratique sur le terrain. Il s’est aussi réjoui de la question de connectivité qui dit-il est à un stade avancé, sans oublier  la question  de la toge unique  confectionnée entièrement en Faso danfani. Au sortir de cette conférence, il est attendu  de mise en œuvre des recommandations de la CPRDG 2021 est fait ; les pratiques actuelles qui engendrent les retards académiques sont identifiées et des solutions et pratiques novatrices sont retenues ainsi que des recommandations de la CPRDG 2023. Instance statutaire, la conférence des présidents et Recteurs d’Université est une instance qui se réunie chaque année pour discuter des questions essentielles qui minent les universités, les centres de recherche et les différentes écoles.

Maria Sawadogo

laplume.bf

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