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Enseignement Supérieur:  La question du retard Universitaire au cœur du 2e CASEM du MESRI

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a tenu sa deuxième session ordinaire du Conseil d’Administration du secteur ministériel ce jeudi 28 décembre 2023 au sein de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. La tenue de ce CASEM sous le thème: « défis de l’Entrepreneuriat estudiantin : Quelle contribution pour l’enseignement supérieur et de recherche », a pour objectif de faire le point des acquis, des défis de l’Enseignement supérieur en vue de se projeter sur l’année 2024. Cette cérémonie s’est déroulée sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Adjima THIOMBIANO.

Le Présidium lors du CASEM

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Adjima THIOMBIANO, ce CASEM va permettre de jeter un regard sur ce qui a été fait, sur ce qui a été accompli, sur ce qui a été engrangé comme résultats et de dégager les leçons en termes d’insuffisances. Pour le Ministre THIOMBIANO, le ministère en charge  de l’Enseignement supérieur, a engrangé des résultats substantiels en termes d’acquis. Parmi ces résultats, il cite l’aboutissement de la toge unique des enseignants chercheurs et des chercheurs Burkinabè. Il y a eu aussi la gestion des différents acteurs du système LMD ( Licence-Master-Doctorat, ndlr) parce que, selon le ministre, l’un des problèmes majeurs des universités est le retard. De ce fait,  le ministre indique qu’une solution intégrée a été mise en place qui va permettre de gérer les différents aspects allant depuis l’enseignement jusqu’au niveau de la vie sociale des étudiants.

Pr Adjima THIOMBIANO, ministre en charge de l’Enseignement supérieur

Pour ajouter à ces acquis, le ministère a amorcé le virage de réforme afin de donner un contenu beaucoup plus pratique dans l’optique de susciter l’auto emploi au niveau de la jeunesse parce que, selon le Ministre, la formation actuelle est inadéquate avec l’employabilité de la jeunesse. C’est pour cela, toujours selon lui, qu’il a été mis en place l’initiative dite incubateur de technologies agricoles de Bagré dans le domaine agro silvo pastoral pour des étudiants en fin de cycle. « Ces étudiants ont été pris en charge à Bagré et à l’heure, ils ont déjà bouclé la phase pratique. Cela a contribué à une production importante, ce qui a permis d’ailleurs de valoriser certains résultats de recherche », a souligné le Pr THIOMBIANO. En plus, il y a aussi le Livre Blanc qui va être validé le vendredi 29 décembre 2023. Ce livre a dégagé des pistes pour sortir l’Enseignement supérieur, de la Recherche, et de l’Innovation des différentes difficultés que connaissent les universités publiques du Burkina Faso, a laissé entendre le Ministre.

Les participants du CASEM

Au-delà des acquis, M. THIOMBIANO a indiqué que les perspectives à suivre consistent à mettre l’accent sur la bonne gouvernance afin de sortir définitivement les universités de la question de chevauchement des années académiques. A l’en croire, le programme d’activités de 2024 se veut ambitieux dans la mesure qu’il doit permettre la consolidation des acquis de 2023 et de projeter le ministère dans les réformes d’ensemble avec le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi et celui de l’Education nationale.

Mohamed Ouédraogo

la-plume.bf

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