Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation (MESRI) a procédé à la validation du projet de Livre Blanc ce vendredi 29 décembre 2023 à l’Université Joseph Ki-Zerbo. Ce livre va proposer des solutions qui vont régler les problèmes dans les universités de Ouagadougou. Cet atelier de réflexion s’est tenu sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Adjima THIOMBIANO représenté par son directeur de cabinet, Roger NEBIÉ.
Depuis 2016, le gouvernement du Burkina Faso a décidé d’inscrire l’Enseignement supérieur et la recherche au rang des priorités nationales. Il attend faire de l’Enseignement supérieur, un système générateur de cadres compétents, porteurs d’innovations pour stimuler le développement et faire ainsi de la recherche scientifique, le moteur du développement économique, social et technologique du Burkina Faso d’où la validation du Livre Blanc. Le Livre Blanc est un document qui regroupe un diagnostic sur le système d’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Burkina Faso. Selon le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Enseignement supérieur Roger NEBIÉ, ce livre vise à faire ressortir les forces et les faiblesses afin de proposer des solutions pour améliorer le système éducatif dans son ensemble.
Le Livre Blanc, toujours selon le Directeur de cabinet propose des idées comme la réorganisation de tout le système de la recherche scientifique nationale afin qu’elle soit performante et que ses résultats soient beaucoup plus visibles et valorisés. Il propose également la revue des œuvres sociales des étudiants. « il s’agit de passer en revue les initiatives précédemment entreprises depuis 2020, d’actualiser le contexte et à partir des différentes politiques nationales, sous-régionales et régionales proposer des pistes de solution pour permettre véritablement au système éducatif et de recherche burkinabè d’être performant« , précise M. NEBIE. Avant d’ajouter que des innovations sont faites avec la création des Universités virtuelles. Il y a aussi des réformes pour la mobilisation des ressources financières au sein des institutions dans l’optique de permettre leur autonomie financièrement.
Les difficultés que traversent les Universités, précisément celles du public sont un secret de polichinelle. En effet, revenant sur les difficultés, le Directeur de cabinet du MESRI n’a pas manqué d’en citer quelques-unes. Selon lui, en termes de difficultés, il y a la massification des étudiants, il y a l’inadéquation des formations à l’emploi, les insuffisances des infrastructures et de ressources, les retards académiques, le faible niveau de développement du système de recherche scientifique, technologique et d’innovation, l’inefficacité des modèles de financement des œuvres sociales, entre autres. « Le secteur privé a été associé à l’élaboration de ce Livre Blanc« , précise le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Enseignement supérieur.
Mohamed Ouédraogo
la-plume.bf