Ce mardi 30 janvier 2024 à Ouagadougou, Lanssina To, fondateur de Women In Nuclear of Burkina Faso (WIN Burkina) a procédé au lancement officiel des activités de WIN Burkina. Cette organisation est en collaboration avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) et vise à sensibiliser et former les femmes à l’utilisation de l’énergie Atomique.
Pour Lanssina To, fondateur de WIN Burkina, il s’agit d’une occasion spéciale et d’un moment important pour les membres de WIN Burkina de vivre ce moment unique et historique qui constitue le lancement de WiN Burkina de manière solennelle et sobre. « Cette association va beaucoup s’articuler sur la formation des jeunes en matière des thématiques nucléaires », explique M. To. De son avis, la plupart des jeunes au Burkina Faso ignorent totalement l’importance de l’énergie atomique.Le Burkina Faso est dans la dynamique du nucléaire pour faire face au changement climatique à travers le génie génétique en agriculture, en environnement et en santé. C’est dans cette perspective des choses que la présidente de WIN Burkina Dr Jacqueline Konaté/Souratié a laissé entendre que l’objectif de WIN Burkina est de sensibiliser et œuvrer à l’utilisation pacifique de la technique du nucléaire au Burkina Faso et en Afrique pour l’accomplissement du potentiel humain et le développement d’une paix durable.
Elle fait savoir que le Bureau Exécutif de WIN Burkina a discuté de la situation des femmes en nucléaire au Burkina Faso et en Afrique, des défis auxquels elles sont confrontées et des opportunités pour les soutenir, ainsi que de l’élaboration du plan d’action pour la période 2024-2028 sur un plan quinquennal glissant. « WIN Burkina vise à devenir un organe consultatif de l’AIEA au Burkina Faso et en Afrique et présenter les femmes de la technologie du nucléaire dans les foras liés au nucléaire en Afrique et au niveau international », a confié la présidente de WIN Burkina.
En effet, selon une étude de l’UNESCO en Février 2022, les femmes représentent moins de 31% des chercheurs et scientifiques en Afrique subsaharienne. Face à ce constat, Mme Konaté a laissé entendre que l’AIEA s’emploie à encourager davantage led femmes à poursuivre une carrière scientifique dans ces régions et dans le monde entier et à jouer un rôle de premier plan dans le nucléaire. «Nous avons manqué au rendez-vous du sommet mondial des femmes dans le nucléaire en Égypte du 14 au 16 Novembre 2023, mais nous sommes dans la dynamique de la reconnaissance internationale avec toute notre disponibilité », a-t-elle promis.
Salfo Zabré (Stagiaire)
la-plume.bf