Subvention de l’Etat à la presse privée : Le FAPP présente les nouvelles mesures aux médias
Le directeur du Fond d’appui à la presse privée (FAPP), Ag Ibrahim Mohamed a rassemblé les acteurs de la presse privée ce jeudi 15 Février 2024 au cours d’un atelier au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ), pour échanger sur la nouvelle règlementation et l’arrêté conjoint qui régissent la subvention de l’Etat à la presse privée.
Pour plus de transparence dans la subvention des entreprises de presse privée, il y a dorénavant un nouvel arrêté conjoint portant administration, justification, répartition et gestion de la subvention annuelle de l’Etat. C’est dans ce sens que le Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) a organisé un atelier de sensibilisation afin d’expliquer aux acteurs de la presse privée les innovations majeures contenues dans cet arrêté.
A en croire Ag Ibrahim Mohamed Directeur général (DG) du FAPP, pour bénéficier de la subvention de l’Etat à la presse privée, il faut être à jour de ses cotisations au niveau de la sécurité sociale, également au niveau des impôts en fournissant une attestation de situation fiscale valide. « Il faut présenter la carte de presse pour le personnel de ces entreprises pour pouvoir bénéficier de la subvention de l’Etat ainsi que d’un laissez-passer pour les techniciens » a ajouté le DG du FAPP.
Par ailleurs, selon toujours ce dernier, l’innovation majeure de cet arrêté est le dépôt d’un projet de dépense au niveau du FAPP. « Toute la difficulté que nous avons c’est la justification de cette subvention. Une fois les résultats connus, les presses privées doivent déposer un projet de dépense qui mentionne les acquisitions qu’elles doivent faire en termes de bien et de service », a expliqué Ag Ibrahim Mohamed, qui a précisé que la subvention sera lancée au plus tard le 30 avril. Cet atelier a regroupé les acteurs de la presse du Centre, du Centre Ouest, du Plateau Central, du Sahel, du Nord et du Centre Nord.
En rappel, l’Etat burkinabè octroie chaque année une subvention à hauteur de 400 millions de F CFA à la presse privée.
Eléonore Savadogo et Jessica Ouedraogo (stagiaires)
la-plume.bf