9e édition de la Revue annuelle des réformes de l’UEMOA : Un taux satisfaisant de 86,2% de réalisation
Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop a procédé à l’ouverture de la 9e Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA, ce vendredi 3 mai 2024 à Ouagadougou. Cette cérémonie a connu la présence d’une délégation gouvernementale burkinabè, conduite par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo.
Cette 9e Revue selon le président de la commission de l’UEMOA, Abdoulaye Diop constitue un puissant vecteur pour l’approfondissement du processus d’intégration économique dans notre espace, et a été précédée d’une revue technique. « Au cours de cette revue, les équipes du Burkina Faso et la commission de l’UEMOA ont travaillé dans une ambiance empreinte de fraternité, de professionnalisme et d’objectivité. C’est cette synergie qui nous a permis d’obtenir des résultats de très bonne facture, en témoigne la pertinence des recommandations formulées dans le mémorandum adopté par consensus », a confié Abdoulaye Diop.
A l’issue de l’évaluation, il ressort de ses dires, qu’en 2023, le Burkina Faso a consolidé sa performance avec un taux très satisfaisant de mise en œuvre des réformes de 86,2% contre 83,2% en 2022. A en croire Abdoulaye Diop, cette évaluation a porté sur 131 réformes contre 127 en 2022. « Au terme de l’exercice, des recommandations ont été formulées pour l’approfondissement du processus d’intégration régionale et la mise en œuvre efficace des réformes, programmes et projets communautaires », a-t-il précisé.
Prenant la parole, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo, a indiqué que l’UEMOA est une institution qui prône l’intégration économique et monétaire entre les pays. C’est pourquoi, poursuit-il, il est crucial que les réformes prévues soient régulièrement passées en revue, afin de voir comment elles ont été mises en œuvre par les pays. « C’est chaque deux ans qu’on fait cette revue politique après une revue technique. Effectivement, nous avons pu passer en revue toutes les réformes qui ont été prévues et essayer de voir qu’est-ce que le Burkina a pu mettre en œuvre et qu’est-ce qui reste à faire en terme d’effort », a expliqué Aboubakar Nacanabo.
« Nous pouvons dire que le Burkina a un taux satisfaisant parce que nous sommes à 86,2% et nous avons réalisé des progrès par rapport à l’année passée. Mais, il reste encore un certain nombre de réformes que nous devons implémenter et nous nous engageons à continuer à implémenter cela parce que c’est ce qui nous permettra de pouvoir assurer l’intégration économique qui est très chère à nos Etats », a fait savoir le ministre de l’Economie.
Eléonore Savadogo (Stagiaire)
LA PLUME