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Le Ministre Adjima THIOMBIANO et une délégation de la Banque Mondiale visitent des chantiers de réalisation d’infrastructures financés par le PAES

Ce 12 juillet 2024, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Adjima THIOMBIANO et une délégation de la Banque Mondiale conduite par Monsieur Hamoud Abdel Wedoud KAMIL, ont visité des chantiers de construction des Espaces Numériques Ouverts (ENO) de Tampuy, de Bonheur-ville et les travaux de rénovation de la Bibliothèque Universitaire Centrale de l’Université Joseph KI-ZERBO, qui a vocation à devenir très prochainement une Bibliothèque Centrale des Universités. La réalisation de ces infrastructures a été financée par la Banque Mondiale à travers le Projet d’Appui à l’Enseignement Supérieur (PAES).

Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Adjima Thiombiano

La visite a commencé par le chantier de construction de l’Espace Numérique Ouvert (ENO) de Tampuy à la sortie nord de Ouagadougou. Tous les gros-œuvres sont réalisés et le bâtiment physique est en phase de finition. L’équipement du bâtiment, par contre, n’est pas encore effectif mais le responsable de la société SEREIN qui assure la mission de contrôle a tenu à rassurer les visiteurs. Le matériel a déjà été commandé et sera livré dans les tous prochains jours. Après Tampouy, le Ministre et le chef de la délégation de la Banque mondiale mettent le cap sur Bonheur-ville. Là également, Ils ont parcouru les différents compartiments du bâtiment pour s’assurer de la qualité du travail et de l’évolution des chantiers. Les deux ENO sont attendus le 30 août 2024 et le niveau d’exécution global des chantiers est estimé à 35 %. Un rythme qui inquiète le Pr Adjima THIOMBIANO. Il compte sur ces ouvrages pour accueillir les étudiants à la rentrée prochaine pour le compte de l’Université Virtuelle du Burkina Faso. « Les étudiants doivent suivre les cours ici ; ce délai est non négociable», a-t-il prévenu à l’endroit des entreprises.

Chaque ENO sera réalisé en R+1, avec entre autres, un amphithéâtre de 150 places, 49 postes de travail, des bureaux

L’opérationnalisation de l’Université Virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) occupe une place stratégique au sein du ministère, selon le premier responsable chargé de l’enseignement supérieur. Pour cela, il faut impérativement livrer ces infrastructures à bonne date.  « Il y a un problème lié au dynamisme des équipes. Nous avons clairement instruit les entreprises pour qu’elles puissent doubler leurs effectifs et accélérer le rythme du travail. Des orientations leur ont été données pour qu’en fin août, les ouvrages soient prêts, car dans quelques semaines, nous allons commencer le travail d’orientation des étudiants », a insisté le Ministre. Notons que chaque ENO sera réalisé en R+1, avec entre autres, un amphithéâtre de 150 places, 49 postes de travail, des bureaux et bien d’autres commodités pour permettre aux étudiants de travailler dans de très bonnes conditions. La dernière étape de la visite s’est déroulée sur le site de l’Université Joseph KI-ZERBO , plus précisément au chantier de rénovation de la future Bibliothèque Centrale des Universités. Sa capacité d’accueil passera désormais de 300 à 1000 places assises.

Le ministre Adjima Thiombiano et la délégation de la Banque mondiale sur le chantier

La également, la vision du Pr Adjima est claire. Achever les travaux à bonne date et mettre l’ouvrage à la disposition des étudiants à la prochaine rentrée académique.« Nous voulons d’abord améliorer de façon significative la qualité de l’apprentissage au sein de cette bibliothèque et ensuite accroître les capacités d’accueil avec bien sûr toutes les commodités en termes de connexion à Internet et d’accès aux ressources en ligne », a indiqué le Ministre THIOMBIANO. Tous ces chantiers sont financés par la Banque Mondiale à travers le Projet d’Appui à l’Enseignement Supérieur (PAES) qui clôture en fin en septembre 2024. Tout comme le Ministre, le chef de la délégation souhaite que les chantiers s’achèvent à bonne date et en conformité avec les cahiers de charge. En plus, des infrastructures, la Banque Mondiale a financé la connexion wifi des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche publiques dont, faut-il le rappeler, le lancement est intervenu le 14 juin dernier.

DCRP/MESRI

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