Le Secrétaire général (SG) du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Pr Samuel Paré, a procédé au lancement des épreuves écrites de l’examen session 2024 du Brevet de technicien supérieur (BTS) ce jeudi 18 juillet 2024 au lycée Marien N’gouabi de Ouagadougou.
1484 candidats dont 61% de filles seront mis en épreuve à Ouagadougou ainsi qu’à Bobo Dioulasso. 1158 candidats composeront au lycée Marien N’gouabi répartis entre 44 salles. Selon le SG du MESRI, le BTS est un examen professionnel qui se déroule au niveau national et qui permet de mettre à la disposition de l’Etat des candidats déjà formés et qui sont prêts à être employer dans le domaine tertiaire et professionnel.
Il a indiqué que les candidats qui seront admis à cet examen peuvent directement se lancer sur le marché de l’emploi. A l’entendre, le BTS en tant qu’examen national, « est une étape très importante et contribue à la dynamique actuelle du gouvernement où on a besoin de ressource humaine qualifiée pour pouvoir mettre en œuvre les politiques du gouvernement burkinabè ». Le Pr Paré a fait savoir que le ministre Adjima Thombiano et le gouvernement accordent une importance pour le bon déroulement des examens du BTS.
De ses dires, après le BTS, on peut s’insérer dans le tissu économique tout comme on peut continuer à la licence, soit la licence professionnelle ou même le master. « C’est une formation qualifiante qui permette de rentrer directement dans le tissu économique où les possibilités de pouvoir continuer de faire des formations où on peut qualifier de classique », a-t-il souligné.
Pour Lazare Sebgo, proviseur du lycée Marien N’gouabi cette session 2024 du BTS contient 24 options mais pour l’instant, les candidats débuteront avec l’option comptabilité financière. « Depuis plus de trois jours que les acteurs œuvrent au bon déroulement de l’examen. Je pense qu’avec tous les matériels nécessaires qu’on a acquis, il n’y aura pas de soucis ni de difficultés », s’est-il convaincu.
Salfo Zabré
LA PLUME