Clôture de la 1er édition du FIPAP : Entre satisfaction et défis à relever
Débuté le 29 novembre 2024, la première édition du Festival international de la parenté et Alliance à plaisanterie ( FIPAP) a refermé ses portes ce 1er décembre 2024 à Ouagadougou. Placé sous le thème « Culture, sport, Rakîiré pour un vivre-ensemble harmonieux », ce festival a été marqué par des défis, mais également par des moments de partage et de fraternité.
Selon le coordinateur de l’association Faso Rakîiré Benoît Ilboudo, les résultats n’ont pas totalement atteint les objectifs fixés, mais il se félicite que le festival se soit déroulé dans la paix et sans incidents majeurs. « Malgré les difficultés, je suis satisfait pour une première édition, car nous avons commencé avec la santé et terminé avec la santé », a-t-il déclaré.
Il a souligné le faible respect des engagements pris par certains participants aux stands et la concurrence d’autres grands événements dans la ville. « Nous débutons, et il est normal que nos résultats ne soient pas comparables à ceux de festivals à leur 8ᵉ ou 10ᵉ édition », a-t-il ajouté. Malgré ces défis, le coordinateur a tenu à remercier les partenaires pour leur appui, tout en souhaitant un soutien plus conséquent pour les futures éditions.
Selon lui, une meilleure organisation et un accompagnement renforcé pourraient faire de ce festival un rendez-vous incontournable. Le vice-président de la communauté nigérienne vivant au Burkina Faso, Aboubacar Arzika a salué l’initiative et réaffirmé son engagement auprès du comité d’organisation. « Nous avons été avec eux depuis le début de l’événement, et nous les accompagnerons pour que l’édition 2025 soit une réussite totale », a-t-il affirmé. En guise de solidarité, la communauté nigérienne a fait un don symbolique destiné aux enfants des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Personnes déplacées internes (PDI).
Ce geste, qui illustre parfaitement le thème du festival, a été fortement apprécié par les participants. Cette première édition marque un point de départ prometteur pour un événement qui aspire à devenir un vecteur de cohésion sociale et de valorisation des traditions culturelles. Le comité d’organisation se dit déterminé à tirer leçons de cette expérience pour mieux préparer les éditions futures.
Bernadine Ouédraogo
LA PLUME