Burkina : La COPA/BF intente une action en justice contre la CEDEAO
Ce mardi 2 janvier 2024 sous les pieds de la statuette de Thomas Sankara, la Coalition des Patriotes Africains du Burkina Faso (COPA/BF) avec la coopération de Youth for Peace and Security-Africa ont organisé une conférence de presse pour informer l’opinion du lancement de leurs actions en justice contre les autorité et la commission de la CEDEAO. Ces actions ont été prises pour contester la légalité des sanctions imposées au Burkina Faso, au Mali, au Niger et à la Guinée.
Roland Bayala président de la COPA/BF a affirmé qu’ils ont déjà déposé les dossiers à la cour de justice de la CEDEAO à Abuja. Il a ajouté qu’ils ont engagé les avocats les plus respectés et les plus expérimentés du Nigéria, dirigés par l’avocat principal Femi Falana, pour leurs représenter. « Notre cas est entre de bonnes mains », a-t-il rassuré.
Le président de la COPA/BF a indiqué que ces politiques et actions délibérées et calculées par la CEDEAO cherchent à priver des millions de personnes de l’accès à la nourriture, aux médicaments, à l’éducation, à la sécurité, à la dignité et à la vie. « Les sanctions économiques et financières imposées par la CEDEAO sont des armes de massacre, nos populations meurent de faim et de désespoir ou de faillite », a-t-il souligné.
Pour lui, ces sanctions sont plus difficiles pour les nouveaux gouvernements d’assurer une meilleure sécurité et un meilleur développement à la population et de lutter contre le terrorisme . « Les sanctions sont illégales parce qu’elles ne sont soutenues par aucune loi, ni inscrit dans les textes de la CEDEAO », a déclaré M. Bayala. A l’entendre, il n’existe aucun texte qui dit que s’il y a un gouvernement militaire dans un pays, les citoyens devraient se voir refuser l’accès à la nourriture, aux médicaments, aux voyages, à la sécurité, à la vie, au commerce et à l’argent de façon draconienne.
Salfo Zabré (Stagiaire)
la-plume.bf