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Coopération : Le Premier ministre décline les priorités de la Transition à la Banque mondiale

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a reçu en audience, ce lundi 15 janvier 2024, une délégation de la Banque mondiale, conduite par sa directrice des opérations pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad, Clara de Souza. Elle a réaffirmé la disponibilité de l’institution de Bretton Wood à accompagner le Burkina Faso dans ses différentes priorités de développement.

Au cours des échanges, le Premier ministre Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a fait savoir que les besoins du Burkina Faso se situent essentiellement dans le domaine des infrastructures, de l’agriculture et de l’élevage, du secteur de l’éducation, et prioritairement dans la lutte contre le terrorisme. En ce qui concerne le volet des infrastructures, a-t-il fait savoir, le Burkina Faso est engagé dans plusieurs projets de grande envergure. «Nous avons un projet de chemin de fer Lomé-Ouagadougou, Accra-Ouagadougou, Niamey-Ouagadougou-Bamako, un projet d’autoroute Bamako-Ouagadougou-Niamey et un projet de désenclavement interne », a laissé entendre le Chef du Gouvernement. Le Chef du Gouvernement a également fait remarquer que notre pays a un besoin d’investissement dans le secteur de l’agriculture, car l’autosuffisance alimentaire est une priorité pour son Gouvernement.

« Il nous faut investir dans l’élevage, avec la réalisation de retenues d’eau pour éviter la transhumance. Ce qui nous importe, c’est la transformation. Il ne s’agit pas seulement de produire, mais de transformer aussi. Nous voulons transformer sur place nos productions agricoles et le bétail», a expliqué le Premier ministre. En plus des besoins dans les secteurs des infrastructures et de l’agriculture, Dr Kyélèm de Tambèla a soutenu que l’essentiel pour le Burkina Faso, c’est l’éducation. « Nous avons besoin de nombreux centres de formation professionnelle car il faut que les gens apprennent à faire quelque chose de leurs mains c’est-à-dire l’enseignement de métier. Et il y a aussi des universités qu’il nous faut« , a-t-il soutenu.

Cependant, pour le Chef du Gouvernement, la priorité des priorités demeure la lutte contre le terrorisme. «Si on n’arrive pas à vaincre le terrorisme, tout ce que nous disons ne sert à rien car il y a des ponts, des centres de santé, des établissements, etc., qui ont été détruits par les terroristes», a-t-il justifié. Du reste, il a souhaité que les financements produisent des résultats concrets au profit de la population. « Nous avons besoin d’accompagnements bien ciblés, pas d’accompagnements qui consistent en des bureaux d’études, des conférences, des séminaires où l’on dépense de l’argent et où il n’y a pas de résultats concrets. Ce que nous voulons, ce sont des résultats concrets. À la fin de la coopération, qu’est-ce que nous pouvons dire que nous avons gagné« , a exprimé le Premier ministre.

La directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad, Clara de Souza, a déclaré que l’objectif de l’audience était de présenter le nouveau représentant résident de l’institution de Bretton Woods au Burkina Faso, Hamoud Wedoud Kamil. Elle a ajouté que la Banque mondiale a un programme d’un montant de 3,6 milliards de dollars américains pour 29 projets qui accompagnent le Gouvernement du Burkina Faso dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, etc. Hamoud Wedoud Kamil remplace Maïmouna Mbow Fam qui a passé plus de 3 ans à la tête de la représentation de la Banque mondiale au Burkina Faso.

DCRP/Primature

la-plume.bf

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