De retour au front après sa réquisition, et une deuxième fois de façon volontaire, Issiaka Ouédraogo, président du Conseil d’Information et de Suivi des Actions du Gouvernement (CISAG) donne les nouvelles du front à travers une conférence de presse tenue ce jeudi 29 février 2024 à Ouagadougou. « Sans être dans le secret des dieux, l’on a pu constater qu’au cours de l’année écoulée, des efforts importants ont été consentis par les autorités de la transition, pour relever le défi de la lutte contre le terrorisme », confie Issiaka Ouédraogo.
«En 2023, nous avons été réquisitionnés, mon responsable chargé des relations publiques et moi, de force certes, mais fier d’être allés sur le terrain. A ce titre, nous avons eu l’opportunité de découvrir le quotidien de nos FDS et VDP », a déclaré le président du CISAG. Ce dernier se dit fier de partager le vécu des forces combattantes et de s’enquérir de leur détermination, dans une situation extrêmement difficile. Dans la même veine, Issiaka Ouédraogo a exhorté les populations à leur apporter tout le soutien.
« L’ennemie ploie sous le coup, mais n’a pas encore renoncé à son entreprise satanique de déstabilisation. Comme en témoignent les attaques récentes contre des civiles des diverses communautés religieuses », a indiqué le président du CISAG. Sur le plan de la production des richesses, ce dernier mentionne que de nombreuses initiatives ont été entreprises pour créer les conditions d’une économie moins dépendante de l’extérieur qui génère de la plus-value. « En mettant en lien tous ces éléments avec la reconquête du territoire national, il n’est pas exagéré de dire que l’espoir est permis. L’internalisation de certains procédés liés aux industrie extractives est une démarche salutaire qui entre dans la cadre d’une valorisation des ressources et une lutte contre la fraude et la corruption, ainsi que l’évaporation des richesses nationales, dont certaines personnes sont hélas devenues des spécialisés », note Issiaka Ouédraogo.
Et d’ajouter : « reconnaissons qu’en peu de temps, beaucoup de choses ont été faites et qui sont très positives pour notre pays. La mise en synergie de nos actions avec des pays qui partagent les mêmes aspirations que nous, je veux parler du Mali, du Niger et bien d’autres encore, bonne initiative que nous engageons ». Malheureusement, Issiaka Ouédraogo regrette que certains compatriotes refusent de comprendre et d’accepter que le pays a besoin d’unité et que cela va au-delà de leurs intérêts individuels.
Eléonore Savadogo( stagiaire)
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