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[TRIBUNE] Sonko-Mélenchon: Le PM défend les valeurs sénégalaises face aux pressions occidentales

Ceci est une Tribune de Ablaye Diallo, Panafricaniste international sur la Conférence de presse publique co-animée par le Premier ministre Sénégalais Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon de la France insoumise.

« Le président du PASTEF et actuel Premier ministre du Sénégal, M. Ousmane Sonko, a accueilli à Dakar une délégation de la France Insoumise, dirigée par M. Jean-Luc Mélenchon. Une conférence publique marquante s’est tenue à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en l’honneur de cette visite, attirant une foule d’étudiants et de militants panafricanistes.Lors de cette conférence, M. Sonko, connu pour son opposition constante à l’ancien président Macky Sall, a vivement critiqué la politique pro-française de ce dernier. Macky Sall, désormais envoyé spécial du gouvernement français, est perçu par les panafricanistes comme bénéficiant d’un poste de complaisance pour ses années de service à la France. Sous son règne, de nombreuses personnes, dont M. Ousmane Sonko et l’actuel président du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ont été emprisonnées arbitrairement. Malgré ces obstacles, Sonko et Diomaye ont triomphé lors des élections dès le premier tour, soutenus par la jeunesse et la diaspora africaine panafricaniste. Ousmane Sonko a souligné la nécessité de fermer les bases militaires étrangères, notamment françaises, pour garantir la souveraineté sécuritaire du Sénégal. Il a également abordé les enjeux économiques, critiquant le franc CFA et les accords miniers, pétroliers et gaziers avec la France.

Ousmane Sonko, un homme politique exceptionnel ,reconnu pour sa maturité politique et son dévouement envers les Sénégalais, a appelé à une réévaluation de la présence militaire étrangère et à une indépendance monétaire.

« Plus de 60 ans après notre indépendance (…) nous devons nous interroger sur les raisons pour lesquelles  les armées occidentales notamment la France avec des centaines de soldats stationnés sur notre territoire bénéficie encore de plusieurs bases militaires  et  l’impact de cette présence sur notre souveraineté nationale en tant que pays indépendant et aussi notre  autonomie stratégique », a déclaré Sonko lors de la  conférence publique à l’université cheikh anta Diop. »Je réitère ici la volonté de la république du Sénégal d’avoir son propre contrôle monétaire, sécuritaire et autosuffisance alimentaire , incompatible avec la présence durable de bases militaires étrangères au Sénégal et du Franc CFA…

De nombreux pays ont promis des accords de défense, mais cela ne justifie guère qu’un tiers  de  la région de Dakar soit désormais occupée par des garnisons étrangères». Nos voisins  du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont chassé les troupes françaises et américaines et se sont tournés vers la Russie pour les aider à combattre les insurrections terroristes  dans leurs pays. Ils se sont également retirés de la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO)  qui a condamné leurs coups d’État et ont formé leur propre alliance d’États du Sahel ( AES). « Nous ne lâcherons pas nos frères du Sahel et nous ferons tout ce qui est nécessaire pour renforcer les liens», a déclaré Ousmane Sonko.

Il a aussi dit que le Sénégal, qui partage la monnaie du franc CFA  avec sept autres pays africains , souhaite  une monnaie flexible rattachée à au moins deux monnaies pour aider à absorber les chocs et soutenir la compétitivité des exportations et des importations.Durant sa première déclaration après sa victoire au élections , l’actuel président du Sénégal son excellence Mr Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’était initialement engagé à la rupture avec le système néo colonial occidental dont le Franc CFA, une intégration africaine, une gouvernance vertueuse et transparente, un développement endogène et la souveraineté,  promesse que les panafricanistes suis de très près et se compromettent à accompagner.

Le président du PASTEF et premier ministre Mr Sonko a déclaré avoir reçu Mr Jean Luc Mélenchon comme chef de partie, mais pas comme premier ministre, une distinction qui a suscité l’amalgame,et aussi a critiqué ouvertement l’attitude de l’actuel président de la France Mr Emmanuel Macron et de l’Union Européenne qui auparavant nos jamais dénoncé les atrocités , les abus et les graves violations dès humains commis par Macky Sall envers le PASTEF et ses militants victimes de LAWFARE et traités de terroristes par le régime de Macky qui souvent était reçu à l’Elysée où il était féliciter, il a aussi  réitéré ses promesses de renégocier les contrats d’exploitation minières  pétrolières et gazières au Sénégal, où la production devrait démarrer cette année 2024.Il dit qu’il ne peut pas avoir une convergence parfaite , « ça n’existe nulle part ».

Sur les aspects culturels qui relèvent de la passion, chaque peuple doit se donner les moyens de respecter les autres peuples dans leurs convictions et leurs croyances. Il y a des spécificités qu’il faut reconnaître et comprendre. Le Sénégal est un pays fondamentalement laïque,  équidistant  et respectueux de tous les cultes et d’une tolérance sociale, religieuse, ethnique et raciale. Chaque société adapte la laïcité par rapport à ses réalités socioculturelles. Il est alors évident que les velléités extérieures tentent de nous imposer encore une fois l’importation de mode de vie et de pensée contraire à nos valeurs risque de constituer un nouveau casus devise.

Par exemple, « la France interdit la polygamie, alors polygame que je suis je serai hors la loi en France « Ni ici au Sénégal ni nulle part en Afrique il n’y a jamais eu de persécution contre ses communautés. C’est aux africains de gérer leur  société. Nous appelons le monde occidental à faire preuve de retenue, de respect, pour une fois , de réciprocité et de tolérance. Je donne l’exemple que quand des terroristes commettent des attentats en France ( chose que nous condamnons fermement) , le discours de la France et de l’Union européenne est que ses illuminés attaquent à leur mode de vie , chose qui est vrai.

Nous les africains aussi nous avons notre mode de vie. Sur cet aspect le Sénégal et quelques d’autres pays africains n’accepterons qu’aucune velléité de leur imposer ce phénomène. En conclusion, Ousmane Sonko s’est montré optimiste quant aux relations futures entre l’Afrique et l’Union Européenne. Cette rencontre avec Jean-Luc Mélenchon marque un tournant significatif dans la politique sénégalaise et panafricaine, réaffirmant l’engagement du Sénégal à défendre sa souveraineté et à forger des liens plus forts avec ses voisins africains et le reste du monde.

Ablaye Diallo, panafricaniste international 

LA PLUME

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