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Gestion de la Transition: L’AJES appelle à reconstruire l’Etat sur des bases solides

L’Alliance des jeunes des Etats du Sahel (AJES)-section Burkina Faso a animé une conférence de presse ce mardi 18 juin 2024 à Ouagadougou. Il s’est agi pour l’alliance de donner sa lecture des décisions qui ont été prises lors des assises nationales qui se sont déroulées le 25 mai 2024.

Lors des assises nationales tenues le 25 mai 2024, les forces vives ont décidé de prolonger la transition de 5 ans. Pour l’Alliance des jeunes des Etats du Sahel (AJES)-section Burkina Faso, cette décision est à saluer . « Nous félicitons la décision d’accorder une période de transition de 5 ans, dirigée par le Capitaine Ibrahim Traoré désormais nommé Président du Faso », a confié Oumou Barro, vice-présidente de l’AJES-section Burkina Faso.

Elle a salué les décisions prises à ces assises qui vont marquer un tournant décisif pour l’avenir de la nation. Pour elle, cette période de transition offre une opportunité idéale pour amorcer un processus de développement inclusif, éradiquer la mal gouvernance et mettre fin au terrorisme qui ravage le Burkina et le sahel. A cet effet, elle a salué les efforts des autorités actuelles pour ramener la paix au Faso. Pour elle, l’extension de la durée de la transition à 5 ans est une décision judicieuse qui permettra de créer non seulement des conditions favorables à la mise en place de réformes profondes et nécessaires mais, elle permettra d’offrir un temps nécessaire pour préparer des élections transparentes et équitables.

A l’en croire, il est impératif de donner le temps nécessaire pour instaurer une gouvernance responsable, renforcer les institutions et mettre en œuvre des politiques efficaces qui garantiront la sécurité et le bien-être de tous les citoyens. Egalement, Oumou Barro a signifié que cette période de transition doit être mise à profit pour reconstruire l’Etat sur des bases solides, renforcer les capacités institutionnelles et promouvoir une culture de transparence et de responsabilité. « Les réformes envisagées doivent viser à améliorer la gouvernance, à renforcer la justice et à promouvoir la participation citoyenne à tous les niveaux de décision », a-t-elle fait savoir. Le développement économique et social étant au cœur des priorités de la transition, l’AJES a souhaité la création d’emplois pour les jeunes, l’amélioration des infrastructures, l’accès à l’éducation et à la santé, ainsi que la promotion d’une croissance inclusive et durable.

Pour l’AJES, il faut une attention particulière aux zones les plus vulnérables et marginalisées, afin de réduire les inégalités et de favoriser la cohésion sociale. L’AJES, réitéré son soutien à cette démarche et a appelé l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux à accompagner le Burkina Faso. Pour Abdoul Razahagou Déné, président de l’AJES, les 5 ans accordés à la transition sont insuffisants pour le capitaine Ibrahim Traoré. « Nous pensons que les 5 années accordés à la transition sont insuffisantes pour le capitaine Ibrahim Traoré », a-t-il laissé entendre. Pour lui, au vu des résultats déjà engrangés en si peu de temps par la Transition, 5 ans, c’est très peu. « On ne peut pas développer une nation sur une courte durée. Il faut un temps assez raisonnable qui va permettre aux autorités de continuer à amorcer le processus de développement déjà enclenché », a-t-il souhaité. Pour terminer, l’AJES section Burkina s’est engagée à soutenir activement les initiatives de la transition, à promouvoir la paix et la sécurité, et à participer pleinement au processus de développement.

Djamal Ouédraogo

LA PLUME

 

 

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