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Burkina Faso : Le MID outille les acteurs du système national sur la Stratégie Nationale des THIMO

Au nom du Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, la gouverneure du Plateau Central, Sy Assétou Barry /Traoré, a présidé à la cérémonie d’ouverture officielle de l’atelier de la stratégie nationale des Travaux à Haute Intensité de Main-d’œuvre (THIMO). Cet atelier a pour objectif de favoriser la création d’emplois et le développement des infrastructures dans le pays.

Organisé par le Ministère des infrastructures et du désenclavement (MID), la gouverneure du Plateau Central, Sy Assétou Barry /Traoré, a expliqué que c’est dans le cadre de l’amélioration de l’accès des populations aux infrastructures socioéconomiques de base et de la création d’emplois décents pour lutter contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes, que le gouvernement burkinabé a, depuis les années 1980, opté pour l’utilisation de l’approche « Haute Intensité de Main-d’œuvre (HIMO) ». « Plusieurs projets et programmes, dont les résultats sont satisfaisants, ont été exécutés avec l’appui des partenaires techniques et financiers (PTF) », a-t-elle précisé.

Sy Assétou Barry /Traoré, Gouverneure du plateau Central

A l’en croire, l’analyse de ces projets et programmes HIMO a révélé des insuffisances telles que l’absence de visibilité concernant le concept et l’utilisation de cette approche, le manque de suivi et d’évaluation ex post, le manque de renforcement des capacités des acteurs, une coordination globale des interventions et l’entretien des infrastructures construites, d’où la nécessité de doter le secteur d’un référentiel unique qui encadre les acteurs et les différentes interventions. C’est pour pallier à ces insuffisances que, « le gouvernement a décidé, avec l’appui de ses partenaires au développement, d’élaborer une Stratégie Nationale des Travaux à Haute Intensité de Main-d’œuvre (SN-THIMO) au Burkina Faso », a-t-elle déclaré.

Le présidium lors de la cérémonie d’ouverture

Toujours dans ses propos, le but poursuivi est de définir un outil de développement communautaire et d’approche participative dans la réalisation des infrastructures économiques aussi bien au niveau urbain que rural. Pour la gouverneure, la SN-THIMO est le fruit de la contribution positive de nombreux acteurs des institutions publiques et privées. « Il s’agit plus particulièrement des autorités et des cadres du MID, des organisations de la société civile (OSC) et des institutions partenaires de l’initiative, en l’occurrence la Banque Mondiale et la Coopération Suisse au développement  pour l’encadrement et les conseils des experts », a-t-elle souligné.

Selon madame Barry, la valorisation de l’approche HIMO vise à favoriser un accès des populations à des infrastructures de qualité durable en garantissant plus d’emplois et de revenus, notamment aux jeunes et aux femmes, y compris les couches vulnérables. « La réalisation de la vision nationale en matière des travaux HIMO exige qu’un dispositif institutionnel bien défini assume efficacement sa mission en parfaite collaboration avec les autres acteurs des THIMO, dans le respect d’un certain nombre de principes directeurs importants dans la réussite de toute stratégie de développement », a-t-elle laissé entendre.

Les acteurs du système national

Elle a également préconisé une meilleure synergie des interventions des différents acteurs en vue de la promotion de l’approche HIMO au Burkina Faso. Avant de terminer ses propos, elle a remercié les partenaires techniques et financiers, en particulier la Banque Mondiale, la Coopération Suisse et HELVETAS-Burkina pour leurs accompagnements et leurs soutiens dans l’élaboration de cette stratégie et la mise en œuvre de son plan d’actions.

Bernadine Ouédraogo (Stagiaire)

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