L’association Pagb La Naam a été officiellement lancée ce samedi 5 octobre 2024, à Ouagadougou. Créée dans un contexte politique et social marqué par des bouleversements, cette association a pour objectif de soutenir activement la Transition conduite par le capitaine Ibrahim Traoré, en mobilisant les citoyens autour des actions gouvernementales.
La présidente de l’association, Mounira Sorgho, a rappelé que la création de Pagb La Naam a eu lieu le 2 octobre 2024, soit un an après la prise de pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré. « L’objectif de notre organisation est d’accompagner la transition en apportant notre contribution pour la paix et la stabilité du Burkina Faso », a-t-elle expliqué. Elle a ajouté que cette initiative vise à fédérer les efforts de la société civile autour des idéaux de souveraineté et de développement, qui sont au cœur de la Transition.
Elle a également évoqué les actions déjà entreprises par ladite association depuis sa création. « Plusieurs actions ont déjà été menées pour matérialiser notre engagement auprès des populations les plus vulnérables », a-t-elle précisé. L’une de ces initiatives a consisté, selon la présidente, à rendre visite aux personnes déplacées internes, en leur fournissant des vivres et d’autres aides matérielles. A l’entendre, ces interventions sont un témoignage concret de la solidarité prônée par l’association. « Nous sommes déterminés à apporter notre soutien aux populations qui souffrent des effets de l’instabilité et à contribuer à leur redonner espoir », a-t-elle ajouté.
Le représentant du Secrétariat général de l’association Pagb La Naam, Abdoul Aziz Ilboudo, n’a pas manqué de saluer les efforts déjà réalisés par le capitaine Ibrahim Traoré, affirmant que son bilan en seulement deux ans dépasse de loin les réalisations de nombreux politiciens en plus de soixante ans. « Le président Traoré bat un record énorme, avec des actions concrètes qui montrent sa détermination à redresser le pays », a-t-il déclaré. M. Ilboudo a cité en exemple la réintégration d’Air Burkina, qui symbolise, de son point de vue, une volonté de recouvrer la souveraineté économique. « L’arrivée officielle d’Air Burkina n’est ni un prêt colonial, ni un don, mais bien le fruit de la contribution des citoyens burkinabè », a-t-il précisé, en soulignant la nécessité d’un modèle de développement financé par les ressources internes du pays.
En outre, l’association a profité de cette occasion pour adresser un message ferme à ceux qui voudraient déstabiliser le pouvoir en place. « Nous mettons en garde tous ceux qui envisagent de compromettre les efforts de paix et de stabilité entrepris sous la transition », a martelé le représentant. Il a souligné que l’association préconise la réinstauration de la peine de mort pour les fauteurs de troubles, afin de dissuader toute tentative de déstabilisation. « Le peuple burkinabè mérite de vivre en paix, et nous n’accepterons pas que quelques individus mettent en péril cette aspiration légitime », a-t-il joint. Un appel a été lancé à tous les patriotes pour se mobiliser et accompagner ce processus de transformation.
Bernadine Ouédraogo
LA PLUME
