Dans une interview accordée à la PLUME ce mercredi 7 février 2024, l’artiste musicien Bam Raady s’est prononcé sur les grands objectifs du Mouvement des Artistes Musiciens Engagés du Burkina (MODAME) dont il est le président. Lisez!
C’est quoi le MODAME et quels sont ses objectifs ?
Le MODAME est un Mouvement des Artistes Musiciens Engagés, il a été créé en 2015 avec plusieurs artistes pour défendre les causes de la culture africaine. Les grandes objectifs de MODAME est de toujours se battre pour les causes des artistes Burkinabè et lutter contre la musique étrangère qui envahit notre pays.
Pourquoi le MODAME a décidé de soutenir la Transition ?
Nous soutenons la Transition parce-que ses objectifs riment avec le MODAME. Depuis la création du MODAME, nous n’avons jamais soutenu un parti politique ni qui que ce soit, mais avec cette Transition, nous avons vu que ses objectifs sont focalisés plus sur la protection du peuple Burkinabè dans la lutte contre le terrorisme et à la souveraineté du pays. Chose qui entre en droite ligne des missions du MODAME. Dans le domaine de la sécurité on constate la montée en puissance de l’armée Burkinabè. Pour moi tout Burkinabè soutien la Transition, parce que cela dépend des objectifs que les autorités se sont donnés pour défendre les valeurs de la culture Burkinabè.
C’est dans quelle mesure allez-vous soutenir la Transition ?
Nous allons organiser des mouvements à travers des conférence de presse prévues en mars pour expliquer comment les artistes soutien la Transition. En tant qu’artiste, je pense que c’est normal que nous soutenons la Transition parce que nous avons notre mot à dire également. Aussi, lorsqu’on écoute les discours du président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, on sent qu’il est à l’écoute du peuple.
Avez-vous un commentaire sur le retrait de l’AES au sein de la CEDEAO ?
Si la CEDEAO est guidée par l’impérialisme je pense que quitter la CEDEAO est une bonne chose parce qu’avec l’AES nous allons avoir notre vrai liberté et notre souveraineté. Le MODAME dit au peuple Burkinabè de garder patience parce que ce n’est pas facile. « pour faire des omelettes il faut casser les œufs ». Nous savons que c’est dure mais pour se libérer il faut vraiment mener des sacrifices.
Propos recueillis par Salfo Zabré
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