Société
A la Une

Burkina : Des présidents d’Universités s’imprègnent des réalités des étudiants incubés à Bagré

Ce jeudi 4 avril 2024, les étudiantes et étudiants incubés de Bagré ont accueilli le Secrétaire Générale et le Directeur du Cabinet du Ministère de l’Enseignement Ssupérieur, de la Rrecherche et de l’Innovation. C’était dans le site de l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats et des Innovations (ANVAR) à Bagré. Cette nième visite a enregistré la présence des responsables des Universités publiques et privées du Burkina Faso. 

Les présidents d’Universités privées et publiques sur le site de Bagré

L’objectif de cette visite était de «permettre aux présidents d’Universités de s’imprégner des conditions de travail des étudiantes et étudiants incubés et des résultats engrangés par ces bénéficiaires du projet incubateur des étudiants en fin de cycle à Bagré ». Arrivés sur le terrain aux environs de 8h, les visiteurs du jour ont pu toucher du doigt les réalités sur le terrain.  Composés entre du secrétaire Général, du Directeur de Cabinet du ministère en charge de l’Enseignement Supérieur, des responsables des Universités de Fada N’Gourma, de Thomas Sankara, de Joseph Ki-Zerbo, de Bobo Dioulasso et de Dédougou.

Secrétaire Général du Ministère de la recherche et de l’innovation, Samuel Paré

La visite guidée a été conduite par le Directeur Général de ANVAR, Dr Aimé Severin KIMA. A chaque spéculation, il explique le processus et les difficultés rencontrées. L’équipe a pu faire le tour des champs de Tomates, du riz, de pommes de terre, d’oignons, entièrement gérés par les étudiantes et étudiants avec l’encadrement des spécialistes. A l’issue de la visite, l’ensemble des présidents d’Universités ont confié que c’est un projet louable qui mérite l’accompagnement car selon eux, cela permettra d’atteindre l’auto-suffisance alimentaire au Burkina Faso. Cependant, des difficultés rencontrées n’ont pas permis d’atteindre les objectifs escomptés. Selon le Directeur Général de ANVAR, ces difficultés résultent d’une part d’un cumul technique d’erreurs et d’autre part de problèmes de planification et de calendriers. « Cela a joué sur les pépinières et  sur la production de certaines spéculations», dit-il. À cela s’ajoute selon lui, la question des aléas climatiques qui ont eu un impact négatif sur le rendement. Mais pour les visiteurs, il faut tirer leçons des ces difficultés car pour eux cela fait parti de la formation.

Dr Roger Nebié, Directeur du cabinet du Ministère en charge de l’innovation

Notons qu’après la visite, l’équipe a eu des échanges fructueux  avec les étudiantes et étudiants. Ils ont posé essentiellement des questions sur la suite de l’accompagnement du gouvernement pour faciliter leur installation. En guise de réponse, le Secrétaire Général et le Directeur de cabinet du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur ont fait savoir qu’il y a des options qui sont envisagées à leur profit. La première option au regard des réalités du terrain, est de consolider les acquis des étudiants en les maintenant sur le site afin de renforcer leurs capacités. Aussi, il y a  l’installation des étudiants soit dans des sites irrigués soit dans leurs localités d’origines afin de leur permettre d’évoluer à leur propre compte avec l’accompagnement du gouvernement. Des conseils ont aussi été donnés par les présidents d’Universités  en leur exhortant d’être endurants. Pour eux, la terre ne ment pas, mais elle prend du temps avant de dire la vérité.

DG ANVAR, Severin Kima

Il faut préciser que ces étudiants se sont spécialisés en matière de production de semences agricoles. Ils ont déjà produit des semences agricoles qui sont prêtes. Ils attendent la certification avant de les écouler. A en croire les responsables, environs 100 étudiants seront recrutés pour la deuxième phase.

DENA

la-plume.bf

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page