Le syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOMB) a tenu une conférence de presse ce jeudi 18 avril 2024 à Ouagadougou. L’objectif était de porter à la connaissance de l’opinion publique que le Secrétaire General du SYNATCOMB, Roch Donatien Nagalo, nommé aux premières heures ministre en charge du commerce dans le gouvernement de Capitaine Ibrahim Traoré est blanchi de toutes les accusations à l’issu de verdict du procès dans l’affaire de la Société coopérative de la solidarité commercial (SOCSOCOM) tombé le 13 mars 2024.
« Après plusieurs mois d’audiences, le verdict qui a été rendu le 13 mars 2024 par la justice est en notre faveur. Du reste ce verdict vient conforter nos déclarations depuis le début de l’affaire, qui est l’accusation portée en notre endroit relevait d’une malice politicienne », a expliqué Roch Donatien Nagalo. Pour lui, le verdict du procès a fait éclater la vérité qui a ainsi rattrapé selon lui, le mensonge qui courrait depuis plus d’une année, lavant ainsi « notre honneur et partant de celui de notre structure».
« Sur le fond de la décision rendue, les juges ont trouvé que rien ne pouvait nous être reproché ; s’il devait y avoir des victimes dans cette affaire, nous serions les plus touchés parce que nous avons investi personnellement beaucoup de moyens matériels et financiers tout comme certains responsables de la structure », a confié Sieur Nagalo.
A l’en croire, SYNATCOMB est une structure qui rassemble et sa vision du développement est le développement pour tous. « C’est pourquoi nous avons adhéré à l’idée de la création de la structure pour un développement inclusif et participatif ; ce faisant, nous ne pouvons être dans une posture de revanchard », a-t-il confié avant de conclure : « Nous voulons signifier par-là, que ceux contre qui nous avons porté plainte pour avoir trainer notre image ainsi que celle de notre structure dans la boue, doivent reconnaitre publiquement leur tort dans la mesure où c’est sur la place publique que nous avons été trainés par leurs accusations. Ainsi, nous nous pardonnerons et nous pouvons à nouveau cheminer ensemble sur les chantiers du développement de notre chère patrie ».
Eléonore Savadogo et Jessica Ouédraogo (Stagiaires)
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