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Enseignement supérieur : Le Pr Adjima THIOMBIANO échange  avec les étudiants de l’UDOC

Ce vendredi 26 juillet 2024, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation était dans les locaux  de l’Université Daniel Ouezzin  COULIBALY (UDOC) à Dédougou. Le Pr Adjima THIOMBIANO y a visité des infrastructures avant d’échanger avec les étudiants et les personnels administratif et enseignant de cette université. Il a rencontré les étudiants en premier lieu. Question de partager avec eux, sa vision de l’enseignement supérieur et les réformes engagées dans son département en vue d’améliorer l’enseignement supérieur au Burkina. Cette rencontre lui a permis également de s’imprégner   de leurs conditions d’études.

D’entrée de jeu, le Ministre chargé de l’enseignement supérieur a félicité les étudiants pour leur résilience car l’Université Daniel OUEZZIN COULIBALY(UDOC) est située dans une zone à fort défi sécuritaire. « A un moment donné, vous avez eu des problèmes d’insécurité qui ont touché cette université et je pense que malgré tout, vous avez refusé de baisser les bras. Vous êtes restés, vous avez Cru en vos capacités de vous en sortir. Je vous demande de rester toujours dans cet esprit de combativité », a indiqué le Pr Adjima THIOMBIANO.

Le présidium lors des échanges

Il a ensuite présenté la vision de son département et des réformes envisagées pour assurer un enseignement supérieur de qualité dans nos universités. L’ambition du premier responsable de l’enseignement supérieur est claire : « c’est de faire en sorte que les bacheliers, qu’ils soient de la région ouest africaine ou d’ailleurs, qu’ils aient envie de venir dans nos universités et spécifiquement à l’Université Daniel Ouezzin Coulibaly, parce qu’il  y a des filières porteuses, parce qu’il y a  une formation de qualité », a-t-il souligné. Pour y parvenir le Pr Adjima THIOMBIANO, reste convaincu qu’il faut nécessairement s’attaquer d’abord  à la question des retards académiques. « Pour sortir de ces retards, il y a forcément des sacrifices à faire. Nous avons instruit tous les Présidents d’université avec leurs communautés de proposer un plan clair de sortie des retards », a-t-il confié aux étudiants.

Les officiels

S’agissant des réformes, le Ministre a cité, entre autres, la mise en place de la carte universitaire pour spécialiser les universités et l’adoption du référentiel de formation prioritaire. Prenant la parole, les étudiants, ont tous salué la visite du Ministre dans leur université. Ils ont saisi cette opportunité pour lui exposer leurs préoccupations . Il s’agit, entre autres, du manque d’amphithéâtres, des difficultés liées à l’obtention rapide de leurs relevés de notes, du paiement tardif du FONER, du mauvais état de la salle polyvalente où se déroulent les cours et de la question de restauration pendant les cours de vacances instaurés pour rattraper les retards académiques.

Les participants

En réponse, le Pr Adjima THIOMBIANO dit avoir instruit le Président de l’université de tout faire pour que les relevés de notes des étudiants soient disponibles dans un délai d’une semaine. Instructions ont également été données pour que le CENOU ouvre les restaurants pendant  cette période pour accompagner les étudiants concernés par la prolongation des cours durant les vacances.  Des mesures   seront également prises pour mettre la salle polyvalente en bon état avec l’appui des autorités locales, a rassuré  le Ministre. Au sujet du manque d’amphithéâtre à l’UDOC, le Pr Adjima THIOMBIANO a invité les forces vives de la Région de la Boucle du Mouhoun à se mobiliser pour réaliser un amphi à l’image du Centre-Sud où les fils ont financé la construction d’un amphi de 500 places dont les travaux ont déjà démarré.

La photo de famille

La bonne nouvelle que le Ministre a donnée aux étudiants c’est bien le démarrage bientôt des travaux de construction de la cité universitaire d’un montant de 600 millions que son département a acquis. Il a, par ailleurs invité les étudiants à prendre conscience du contexte dans lequel nous sommes et à cultiver l’esprit de patriotisme car, dira-t-il, l’essentiel des ressources est dirigé vers la question sécuritaire. Pour terminer, le Ministre les a invités à « rester soudés autour de l’intérêt commun, l’intérêt national et autour de l’intérêt du système universitaire pour que nous puissions donner une autre image de ce système universitaire ». En rappel, c’est en décembre 2017 que cette université a vu le jour. Elle compte aujourd’hui, environ 7500 étudiants.

DCRP/MESRI

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