Le Cercle d’Actions pour le Développement Économique et Social du Burkina Faso (CADES-BF), une organisation de la société civile de droit burkinabè, a organisé un déjeuner de presse ce jeudi 17 octobre 2024 à Ouagadougou. L’objectif était de faire le bilan de la première Université d’Été de l’Alliance des États du Sahel, qui s’est tenue du 25 au 27 septembre 2024 à Ziniaré.
Ibrahim Belem, Président du Comité d’Organisation (PCO), a expliqué que lors de cette première Université d’Été de l’Alliance des États du Sahel, plusieurs résultats ont été atteints. « Une cérémonie d’ouverture a eu lieu avec succès, en présence de trois ministres de la Jeunesse et de deux directeurs généraux des structures en charge du volontariat de l’AES », a-t-il indiqué tout en précisant que cette première université d’été a mobilisé 251 jeunes, dont 10 Nigériens, 10 Maliens avec des participants burkinabè venus des 13 régions.
M. Belem a également confié que deux panels de débats ont été tenus sur « le volontariat comme outil de développement endogène des pays de l’AES » et sur « le développement endogène des pays de l’AES : responsabilité et modalités d’engagement de la jeunesse ». Toujours dans ses dires, les résultats de la conférence inaugurale, des travaux de groupe effectué ont abouti à des recommandations ainsi qu’à une motion de soutien aux chefs d’État. Le PCO a également annoncé qu’en prélude à cette première université d’été, une rencontre de présentation des résultats a eu lieu avec le chef de l’État, qui a salué l’initiative et suggéré la tenue de cette activité tous les six mois, de manière tournante.
« Un mémorandum d’entente a également été signé entre les trois structures en charge du volontariat, favorisant ainsi la réciprocité des volontaires » dit-il. En ce qui concerne les recommandations, Ibrahim Belem a souligné que les participants ont suggéré de dénoncer toute tentative de déstabilisation des États de l’AES devant les juridictions compétentes, de renforcer la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace AES tout en luttant contre les tracasseries, et de mettre en place un mécanisme de perception à la source pour financer une armée commune de l’AES.
Dans la même veine, il a laissé entendre que pour les perspectives futures, des formations seront organisées dans les chefs-lieux de région sur le thème « Paix et dialogue social », au profit des autorités coutumières et religieuses. En outre, M. Belème a annoncé que la prochaine Université d’Été de l’AES se tiendra à Bamako en mars 2025, puis à Niamey en septembre 2025. « Un plan d’actions sera élaboré et mis en œuvre en fonction des recommandations des participants », a-t-il conclu.
Adjaratou Séré (stagiaire)
LA PLUME
