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Burkina Faso : La CAMA désormais opérationnelle

Le Ministre d’État, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le général de brigade Célestin Simporé, a présidé la cérémonie officielle de lancement de la Caisse d’Assurance Maladie des Armées (CAMA), ce jeudi 13 février 2025 à Ouagadougou. C’était en présence des Ministres de la Santé, Dr Robert Kargougou, et de l’Action Humanitaire, Pélagie Kabré/Kaboré.

La Caisse d’Assurance Maladie des Armées est l’un des organismes de gestion du Régime d’Assurance Maladie Universelle du Burkina Faso (RAMU-BF). Selon le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le général de brigade Célestin Simporé, la CAMA a été créée  pour offrir aux militaires et à leurs familles, un accès fiable et équitable au système de santé. Cette initiative poursuit-il, reflète leur volonté collective de bâtir une armée plus forte, où chaque homme et femme sous l’uniforme, se sentent soutenus, protégés et valorisés.

Coupure du ruban

Poursuivant, Célestin Simporé a révélé que la CAMA n’est pas seulement une avancée sociale, mais un projet majeur du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD), qui s’inscrit parmi les priorités stratégiques du gouvernement. « À ce titre, le gouvernement a adopté, le 18 octobre 2023, le taux d’appel à cotisation, fixé à 5,5 % de la solde indiciaire, dont 2,5 % à la charge du militaire et 3 % à la charge de l’État », a-t-il expliqué. À l’en croire, pour assurer un démarrage effectif de la CAMA, le gouvernement l’a doté d’un fonds de réserve de 2 milliards de francs CFA, conformément aux dispositions légales en vigueur, ainsi que d’un fonds de démarrage de plus de 1 milliard de F CFA. A l’endroit du personnel de la CAMA, le général Simporé exhorte à être à la hauteur de cette responsabilité en servant avec dévouement, compétence et intégrité.

Photo de famille

Le médecin colonel-major Saïdou Yonaba par ailleurs Directeur Général de la CAMA a quant à lui indiqué que l’histoire de la prise en charge sanitaire des Forces Armées Nationales à travers un système de tiers payant, remonte à plusieurs décennies. « En effet, en 1985, sous l’impulsion du Conseil National de la Révolution (CNR), une Caisse d’Épargne Santé fut mise en place, jetant ainsi les bases d’un système de solidarité interne », dit-il.

Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le général de brigade Célestin Simporé

Mais après une dizaine d’années de fonctionnement, cette caisse d’épargne a été arrêtée, laissant les militaires seuls face à leurs problèmes de santé. « Aujourd’hui, avec la création de la CAMA, le Ministère de la Défense et des Anciens Combattants franchit une nouvelle étape », affirme-t-il. Le DG a souligné que la CAMA ne s’inscrit pas uniquement dans le cadre des réformes propres aux forces armées, mais qu’elle est aussi alignée sur des objectifs nationaux de grande envergure, notamment sa contribution à l’effort du gouvernement pour la matérialisation du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU), une priorité stratégique visant à garantir à chaque citoyen un accès équitable à des soins de qualité.

Le médecin colonel-major Saïdou Yonaba par ailleurs Directeur Général de la CAMA

En plus de cela, elle est un maillon stratégique, non seulement pour renforcer les capacités opérationnelles des Forces Armées Nationales, mais également, consolider la chaîne logistique de la santé et, par ricochet, le moral des troupes. Pour terminer, le colonel major Saïdou Yonaba a précisé que la CAMA repose sur trois piliers fondamentaux. Il s’agit de l’accès aux soins de qualité pour tous, la solidarité et l’équité, ainsi que la transparence et la durabilité.

Némata Kaboré et Adjaratou séré (stagiaires)

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