Coopération multilatérale : L’ONU réaffirme son engagement aux côtés du Burkina Faso
Karamoko Jean Marie TRAORE, ministre des Affaires étrangères de la coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a présidé dans la soirée du mardi 23 juillet, une séance de travail entre une délégation gouvernementale et la Vice-secrétaire Générale des Nations Unies en visite de travail au Burkina Faso.
Cette rencontre qui a regroupé les ministres en charge de la Justice, de la Sécurité, de l’éducation, des finances et des affaires étrangères autour de l’émissaire des Nations Unies, a permis à la partie burkinabè de présenter la situation qui prévaut au Burkina Faso, les moyens mis en œuvre par le gouvernement, les résultats atteints et les besoins face aux défis sécuritaires, humanitaires et de développement.
Il s’agit d’une situation marquée par un recul de la menace terroriste, du fait de la multiplication des offensives militaires, du renforcement du maillage sécuritaire, de l’acquisition d’équipements de combat grâce à la diversification des partenaires, sans oublier la mobilisation des Burkinabè derrière leurs autorités, à travers l’engagement dans les rangs des volontaires pour la défense de la patrie ou la contribution au Fonds de soutien patriotique.
Le gouvernement indique à la Vice-secrétaire Générale des Nations-Unies, que tous ces efforts ont permis d’atteindre des résultats qui sont entre autres le retour de plus de 774 mille personnes déplacées dans plus de 550 localités et la réouverture de plus de 1380 écoles. À côté de cela, le gouvernement se déploie pour le relèvement des PDI et celles retournées, sans oublier des initiatives à fort impact économique telles que l’offense agropastorale et la création de l’agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire.
Sur le plan des Droits humains, l’équipe gouvernementale a souligné le phénomène de la perfidie utilisé par les groupes terroristes pour semer la confusion, tout en déplorant des rapports produits par des structures basées à des milliers de kilomètres du Burkina et qui sont loin de la réalité. « Nous saluons vraiment ce cadre qui nous a permis de corriger les narratifs habituels relayés à New-York et dans certaines tribunes », indique le chef de la diplomatie Burkinabè.
Cette rencontre poursuit-il, a été une occasion pour la délégation onusienne de constater les avancées qui sont faites, des avancées qui malheureusement sont souvent annihilées par d’autres discours tendant toujours à saper les efforts du gouvernement. « Je pense que c’était nécessaire pour nous d’échanger avec cette équipe pour poser les vraies questions, apporter les nuances, les correctifs nécessaires pour leur permettre de comprendre la situation du Burkina Faso », dit-il.
Pour sa part, l’envoyée des Nations Unies, a salué la tenue de cette rencontre qui aura permis à sa délégation de mieux cerner la situation du Burkina Faso. « Il est important de constater qu’au Burkina Faso, malgré le contexte difficile, l’économie se porte de manière positive et c’est sur cette base que nous devons construire des solutions », a lancé Madame Amina MOHAMMED, Vice-secrétaire générale de l’ONU.
Elle salue l’engagement des Burkinabè à soutenir le Fonds de soutien patriotique, tout en reconnaissant que le Burkina Faso traverse une crise multidimensionnelle, qui nécessite la mobilisation de la communauté internationale surtout que ce pays fait partie intégrante de l’ONU. Outre la rencontre avec la délégation gouvernementale, l’agenda de cette visite de travail de madame Amina MOHAMMED, prévoit le 24 juillet 2024, une rencontre de celle-ci avec SEM le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE.
DCRP/ MAECR-BE
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