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Coopération au développement : le Haut Conseil économique arabo-africain scrute des domaines d’intervention au Burkina

Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, accompagné de madame la ministre déléguée Stella Eldine KABRE/KABORE et d’autres collaborateurs, a accordé une audience ce mardi 05 mars 2024 à une délégation du Haut Conseil économique arabo-africain, conduite par son président Dr Hani ABUZAID.

« Nous sommes présents ici pour la coopération et le développement; pour apporter les moyens de financements afin de contribuer au développement économique » indique le chef de la délégation. Le Haut Conseil économique arabo-africain est un écosystème complet de plusieurs sociétés qui sont présentes dans plusieurs domaines. Dans ce cadre, la structure selon ses premiers responsables, est en mesure d’intervenir dans des domaines de la santé, de l’agriculture, de l’énergie, de l’éducation, et de l’enseignement.

« Nous sommes convaincus qu’il n’y a pas de développement économique et social sans un développement de l’éducation, de l’enseignement et de la formation professionnelle, c’est pourquoi nous mettons l’accent sur ces volets », lancé le chef de la délégation du Haut Conseil économique arabo-africain.

Dans la dynamique des partenariats que cette structure économique veut nouer avec le Burkina Faso, son président reconnait que les pays arabes ont besoin des pays africains et vice-versa, pour se libérer de l’emprise de certains pays. Et selon lui, cela passe par le devéloppement des secteurs du commerce et de l’industrie, ce qui permet de résoudre par ricochet le problème de chômage des jeunes. Le chef de la diplomatie burkinabè s’est réjoui de la démarche du Haut Conseil économique arabo-africain, qui consiste à venir se faire une idée de l’environnement économique burkinabè, et organiser ses partenariats en fonction de celui-ci.

Il a émis le vœu de voir se développer des projets économiques structurants par les acteurs économiques du Burkina Faso et de l’Arabie Saoudite, au bénéfice des populations des deux pays. Il a aussi souhaité que le leadership qu’incarne l’Arabie Saoudite dans les pays du Golfe puissent l’être également en Afrique en passant par le Burkina Faso.

Le Burkina Faso que SEM Karamoko a présenté aux visiteurs saoudiens comme un pays avec d’énormes potentialités à explorer, avec des hommes et des femmes qui se distinguent par leur loyauté, leur ardeur et leur sérieux dans le travail. Il a invité le Haut Conseil économique arabo-africain, à entreprendre les démarches juridico-administratives pour l’obtention de la convention d’établissement au Pays des Hommes intègres.

DCRP/MAECR-BE

la-plume.bf

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