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[TRIBUNE] Burkina : Un citoyen appelle à des Assises Nationales apaisées et inclusives 

Ceci est une Tribune d’un citoyen burkinabè, notamment Angelin Bako, inspecteur de l’enseignement post-primaire à la retraite. Il a appelé les Burkinabè à se mobiliser pour des assises nationales apaisées et inclusives   les 25 et 26 mai 2024. Pour lui, c’est la voie royale pour permettre au Burkina d’avancer.

Un certain 30 septembre 2022, des jeunes officiers ont décidé de prendre leur destin en main pour mettre fin au chemin emprunter par le Burkina qui inéluctablement partait dans les méandres de l’enfer. A cet effet, ces jeunes militaires avec à leur tête le capitaine Ibrahim Traoré ont repris un pays en lambeaux pour le remettre sur des rails. A cet effet, les 14 et 15 octobre 2022, le peuple burkinabè a décidé de confier les rênes du pays au capitaine Ibrahim Traoré en qui mission lui a été donnée de ramener la sécurité et la paix au pays des Hommes intègres. Et depuis sa prise de pouvoir, le peuple a retrouvé l’espoir et a adopté ce jeune officier. Certains allant même à dire qu’il est la réincarnation de Thomas Sankara.

Même si l’on n’aime pas le lièvre, il faut reconnaitre, qu’il court vite. Le capitaine Ibrahim Traoré depuis sa prise de pouvoir a redonné de la valeur aux Burkinabè qu’ils avaient perdue. Il a œuvré pour l’émergence d’un Burkina nouveau, libre et souverain, en vue de la construction d’une nation solidaire, paisible, sécurisée et stable. Ainsi, plusieurs actions phares et de grandes réformes ont été entreprises.  Sur le plan sécuritaire, on peut dire sans se tromper que les lignes ont bougé. De ce fait, le capitaine a réorganisé l’armée à travers la création de Bataillons d’intervention rapide (BIR) pour un meilleur maillage du territoire. Aussi, il y a eu l’acquisition de nouveaux équipements militaires notamment des drones, des armes, des véhicules. Tout cela a permis de faire de la montée en puissance de l’armée une réalité. La peur a donc changé de camp depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré à la tête du pays. Sur le plan diplomatique, le Burkina a révisé des accords avec la France qui le maintenait dans la pauvreté, a noué des partenariats avec des partenaires stratégiques comme la Russie, s’est retiré de la CEDEAO, a participé à la création de l’AES.

Le président de la Transition s’est donné pour objectif de transformer le secteur agro-sylvo-pastoral afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Pour ce faire, il a lancé l’offensive agro-pastorale et halieutique et l’initiative présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire. Il n’y a pas longtemps, il a donné 500 tracteurs au monde agricole pour atteindre cet objectif tant recherché. Plusieurs lignes ne peuvent pas suffire pour étaler les acquis de la transition sous le leadership du capitaine Ibrahim Traoré. Pour ceux qui pensaient que c’était de la poudre de perlimpinpin, la stratégie mise en œuvre par le chef de l’Etat ont vite déchanté.  Mais loin de nous de faire du griotisme, mais, les faits sont là et têtus, malgré quelques difficultés, le capitaine a remis sur la bonne voie le navire Burkina Faso et cela en moins de 2 ans. Imaginons si ce jeune officier de l’armée avait plus de temps, il ferait des miracles pour le Burkina. C’est pourquoi une nouvelle chance est donnée aux Burkinabè de permettre au pays de continuer d’implémenter le développement amorcé depuis septembre 2022.

A cet effet, les 25 et 26 mai 2024, les assises nationales auront lieu pour tracer de nouveaux sillons de la transition et du Burkinabè. C’est un tournant décisif du Burkina qui va se dessiner lors de ces assises nationales. Le peuple va encore s’assumer pour permettre au Burkina de continuer sa marche glorieuse vers des horizons meilleurs. Pour ce faire, il faut une mobilisation sans faille pour montrer aux yeux du monde que le Burkina est un grand pays qui sait où il va. Les Burkinabè doivent s’unir davantage derrière leurs leaders pour que cela soit un exemple pour les autres nations du monde. Ne donnons pas l’occasion à certains de décider à notre place, c’est notre destin commun et il faut l’écrire ensemble pour la postérité.

Vive la transition !

 La patrie ou la mort, nous vaincrons.

Angelin Bako, inspecteur de l’enseignement post-primaire à la retraite

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