[ÉDITO] – Vœux du Canard : Vivement que ce « coup de grâce » réduise à néant le terrorisme en 2025

L’année 2024 s’en est allée avec son corollaire de périples souvent éprouvants, mais également avec des bribes de succès couronnés parfois de regrets, mais aussi de brillantes leçons à en tirer. 2024, comme bon nombre de Burkinabè le pensent, a été éprouvante.
Néanmoins, il faut saluer le peuple résilient qui, malgré les vicissitudes de la vie dues au contexte sécuritaire, n’a fléchi d’un iota. Mais il faut le dire tout de go, le contexte sécuritaire difficile ayant fait que les forces combattantes se soient éloignées, même très loin, où leurs placentas ont été « enterrés », dans le seul but de reconquérir l’intégralité du territoire.
Elles ont été sur tous les fronts pour permettre à cette ribambelle d’Hommes intègres de vaquer à leurs occupations. Cela n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Mais, à la guerre comme à la guerre, il y a toujours des hauts et des bas. Parfois, ces victoires peuvent ressembler à une victoire à la Pyrrhus, où les sacrifices sont si lourds que le prix payé semble trop élevé par rapport à la gloire obtenue. Mais c’est à ce prix que la nation doit se relever. L’année 2024 est partie, mais les maux demeurent, même si la métastase est à l’agonie.
L’année 2025 a fait son apparition avec de nouveaux « anciens » défis et de nouvelles perspectives. Selon les autorités de la Transition, 2025 sera une année charnière et le « coup de grâce » sur les terroristes qui agonisent sera imminent. Mais attention, il ne faudrait pas que ce soit un coup de Trafalgar, un coup porté sans discernement qui fragiliserait davantage les positions du pays.
Notre canard n’a qu’un seul vœu pour cette année 2025 : celui de la reconquête de l’intégralité du territoire. Et pour ce faire, les fils et les filles de la nation doivent cultiver en eux la fibre patriotique et arroser la graine de la paix et de l’amour. Que chaque Burkinabè mette de côté son alter ego afin de contribuer à la lutte contre le terrorisme. Ce n’est qu’unis, dans l’amour du pays, que le « coup de grâce » tant espéré pourra réellement porter fruit.
La Rédaction