L’Union pour le service de l’Islam et de la Patrie (USIP) a organisé une conférence publique le 15 février 2025 à Ouagadougou. Sous le thème, « une bonne compréhension est la base d’une coexistence pacifique » elle a saisi l’occasion pour lancer un appel à la coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses.
« Une bonne compréhension est la base d’une coexistence pacifique ». C’est le thème principal de la conférence publique organisée par l’Union pour le service de l’Islam et de la Patrie (USIP). Selon ses premiers responsables, cette activité entre dans le cadre des programmes d’activité de la structure. Son président Soumaila Donyiré a confié que cette conférence publique visait à promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble entre les différentes religions. Selon lui, il est important souligné de comprendre les autres croyances pour construire une société harmonieuse. Plus spécifiquement, le président de l’USIP, a laissé entendre que cette conférence faisait partie de leurs efforts pour combattre la radicalisation et l’extrémisme violent. A l’en croire, certains mots sont sortis de leur contexte et créent l’amalgame au sein de la communauté musulmane et de la société en général. Il a affirmé que le terme wahabisme est galvaudé par certains musulmans qui en réalité ne reflète en rien l’Islam. Pour lui, cette conférence va permettre « une vraie compréhension de l’Islam ».
C’est pourquoi il a confié qu’ils ont créé une émission sur les réseaux sociaux dénommée les « chercheurs de vérité » afin d’édifier les Burkinabè sur les vraies pratiques de l’Islam et dissiper les doutes. « Dans cette émission, nous développons des thèmes afin qu’ils aient une cohésion sociale », a-t-il fait savoir. Il n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction quant à la forte mobilisation et a promis de poursuivre les initiatives de sensibilisation pour encourager la cohésion sociale entre les communautés religieuses. Lors de la conférence, 3 communications ont été données pour sensibiliser les participants. Dr Mohamed Ishaq Kindo a rappelé que l’islam est une religion qui œuvre pour la paix et que l’ignorance est la principale source des conflits. Il a salué l’USIP pour avoir offert l’opportunité de clarifier le comportement que doivent adopter les musulmans pour favoriser la paix et la cohésion.
Aboubacar Compaoré, représentant du ministre en charge de la sécurité, a salué ce thème, le qualifiant de crucial dans un contexte où les tensions sociales sont exacerbées. Il a insisté sur le rôle clé de l’éducation dans la déconstruction des stéréotypes à l’égard de l’islam, une religion de paix et d’amour, selon lui. Il a également félicité l’initiative de l’USIP pour sa contribution à la lutte contre l’ignorance et à la promotion de la paix. Fousseni Kindo, représentant le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), a également félicité les organisateurs pour leur engagement envers la paix et le dialogue intercommunautaire. Selon lui, de telles initiatives doivent être encouragées pour promouvoir une coexistence pacifique. L’USIP, fondée en 2019, se consacre principalement à l’éducation des masses et à la protection de l’environnement. L’organisation entend continuer à promouvoir des actions pour renforcer la paix et l’harmonie entre les communautés religieuses du Burkina Faso.
Tarik Ouédraogo
LA PLUME
