Monde
A la Une

Enfants mineurs de nationalité française expulsés en Algérie: Me Saïd Larifou sollicite la protection du consulat français  

Me Saïd Larifou, avocat à la Cour, a adressé une note datée du 13 avril 2025  au Consul général de France en Alger sur la situation des enfants mineurs de nationalité française expulsés en Algérie en même temps que leurs mères de nationalité comorienne. L’avocat sollicite donc une protection consulaire au profit de ces trois enfants mineurs de nationalité française qui sont retenus à l’aéroport d’Alger depuis le vendredi 11 Avril dernier.

Ces enfants sont retenus à l’aéroport d’Alger depuis le 11 avril

Lisez plutôt ! 

« Monsieur le Consul Général, mon cabinet d’avocat et celui de Maitre BISALU Roger, Inscrit au barreau de Seine et Saint Denis constitués par Madame DJAMILA AHMADA KAFALOU agissant au nom et représentante légale de sa fille Chérie Nassia HODARI de nationalité française, Madame NASSILA Mmadi , agissant au nom et représentante légale de sa fille Maelys Abdoul Madjid, de nationalité française et Madame Abkaria MMADI agissant au nom et  représentante légale  de Zaitouni Djalim, dans le cadre de la plainte engagée par elles pour refus d’entrée en territoire français, leur placement en même temps que leurs enfants de nationalité française, en zone d’attente et leur expulsion arbitraires vers l’Algérie.

Ils sont retenus dans des conditions difficiles

En effet, comme le stipule les textes en vigueur notamment les engagements internationaux signés par la France, un enfant mineur français ainsi que sa mère de nationalité étrangère ne peuvent pas être placés en rétention administrative ou placé en zone d’attente, dans l’attente de la suite qui sera réservée à cette plainte.

Je sollicite le bénéfice d’une protection consulaire au profit de ces trois enfants mineurs de nationalité française qui sont retenus à l’aéroport d’Alger depuis le vendredi 11 Avril dernier. Il est impératif d’accorder à ces enfants une protection consulaire qui est un droit absolu et fondamental afin de mettre fin à leur souffrance et la maltraitance dont ils font actuellement I’objet.

Depuis le 11 avril qu’ils sont retenus à l’aéroport d’Alger

Dans l’attente, je vous prie de croire, Monsieur le Consul général, lexpression de ma haute considération. Je vous prie de croire Monsieur, Madame le responsable , l’expression de mes sentiments les meilleurs».

LA PLUME

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page