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« La Révolution populaire progressiste est une bonne vision pour le développement du Burkina»

Le 5 mai 2025, Mohamed Doumi, président de la Fédération Assalam International et ambassadeur de la paix universelle, s’est exprimé sur la situation politique et géopolitique du Burkina Faso et de la région ouest-africaine. Il a fermement dénoncé les tentatives de déstabilisation du pays et a réaffirmé son soutien au président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.

Dans son intervention, Mohamed Doumi a critiqué ce qu’il considère comme des manœuvres visant à freiner la progression du Burkina Faso. Selon lui, ces actions sont motivées par des intérêts extérieurs hostiles. « Certains veulent nous faire retourner à l’âge de la pierre taillée », a-t-il déclaré, en référence aux forces qu’il accuse de vouloir entraver le développement du pays. Il a salué la direction prise par le président Traoré, estimant que celui-ci conduit le pays dans la bonne direction. « Nous sommes dans le bon chemin du développement », a-t-il affirmé. Selon lui, le président du Faso est engagé dans une modernisation territoriale à grande échelle : « Il est en train de développer le Burkina du nord vers l’est et l’ouest, il modernise, et dans quatre ou cinq ans, le monde verra le Burkina transformé».

Dans la même lignée, Mohamed Doumi a qualifié le président burkinabè d’« homme que Dieu a envoyé », soulignant l’importance, selon lui, de soutenir un tel dirigeant. Il a appelé à l’unité nationale autour de ce dernier : « Il faut travailler ensemble pour le pays. Le président tend sa main à tout le monde. ». S’exprimant sur les relations internationales, Mohamed Doumi a vivement critiqué les propos récents du général américain Michael Langley. Il a estimé que ces déclarations n’avaient pas leur place dans les affaires africaines : « Les propos du général Langley sont dangereux et injustes. Il doit s’occuper des affaires des États-Unis, pas de celles du Burkina. » Il a rejeté l’idée d’une quelconque tutelle étrangère : « La terre d’Afrique appartient aux Africains », a-t-il souligné, ajoutant : « Il doit respecter sa couleur de peau ».

Mohamed Doumi a également évoqué la participation de certains acteurs africains dans les tentatives de déstabilisation du Burkina Faso. Il a accusé des groupes, notamment en Côte d’Ivoire, de servir d’intermédiaires aux puissances étrangères, parlant de « valets locaux ». Il a toutefois insisté sur la possibilité d’un dialogue inclusif et d’une collaboration nationale. Il a salué la mobilisation populaire du 30 avril 2025, qu’il interprète comme un signe de soutien massif au président burkinabè. « C’est une icône mondiale, un leader mondial. Il construit la paix pour l’Afrique et pour le monde », a-t-il estimé.

Abordant les enjeux régionaux, Mohamed Doumi a félicité le président malien Assimi Goïta pour son élection, tout en encourageant l’ouverture politique : il lui recommande de « s’ouvrir aux partis politiques qui veulent aider à reconstruire le pays ». Concernant le Togo, il a estimé que les récents changements sont positifs s’ils traduisent la volonté du peuple : « Si c’est le peuple togolais qui l’a voulu, tant mieux alors ». Il a également salué l’arrivée d’un nouveau dirigeant au Gabon, espérant que ce dernier servira au mieux les intérêts de sa population.En ce qui concerne la crise entre le Mali et l’Algérie, Mohamed Doumi a appelé à une résolution rapide, insistant sur les liens historiques entre les deux pays.

Il a rappelé que « le Mali a aidé l’Algérie lors de la guerre de libération, le QG du FLN était au Mali ». Il met en garde contre les stratégies visant à diviser les nations africaines : « La division n’est pas une bonne chose », a-t-il déclaré, appelant au dialogue : « Nous recommandons au Mali et à l’Algérie de trouver un terrain d’entente pour que la crise prenne fin. ».En conclusion, Mohamed Doumi a réitéré son soutien à la dynamique politique actuelle au Burkina Faso, qu’il qualifie de « Révolution populaire progressiste ». À ses yeux, cette révolution constitue une base solide pour le développement : « La Révolution populaire progressiste est une bonne vision pour le développement du Burkina. » Il a conclu en rappelant au président Traoré l’importance de rester à l’écoute des aspirations populaires : « C’est le peuple qui vous a désigné, il faut le suivre. Le peuple sera partout avec vous».

Djamal Ouédraogo

LA PLUME

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