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[EDITO] Assèchement des sources de financement du terrorisme: Impliquer toutes les couches sociales

En ces temps d’insécurité grandissante, la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso nécessite plus que jamais une mobilisation générale. L’initiative récente de la Police nationale, qui a réuni les démarcheurs est une démarche exemplaire. Elle révèle une vision claire : Pour combattre l’hydre terroriste, il faut l’assécher à la source, et cela passe par une implication active de toutes les couches de la société.

Les terroristes et autres malfaiteurs ne viennent pas de nulle part. Ils habitent dans des quartiers, s’installent dans des maisons, parfois meublées, souvent en toute discrétion. Et qui sont les premiers à les accueillir ? Ce sont bien souvent les démarcheurs, ces intermédiaires en location qui jouent un rôle crucial dans le tissu urbain. En les sensibilisant et en établissant un pont de collaboration avec eux, les autorités montrent qu’elles ont compris une chose essentielle : la sécurité ne se construit pas seulement avec des armes, mais aussi avec des réseaux de vigilance communautaire.

Cette volonté de partenariat, saluée par les démarcheurs eux-mêmes, est une avancée majeure. Elle ouvre la voie à une nouvelle ère où la sécurité devient l’affaire de tous. L’engagement pris par les démarcheurs de s’organiser, de se structurer, et de collaborer avec les forces de sécurité est à saluer. Il s’agit là d’un pas décisif vers une surveillance citoyenne plus efficace et proactive.

L’union fait la force, dit-on. Dans un contexte où les terroristes cherchent à se fondre dans la population, chaque information, chaque alerte peut faire la différence. En intégrant les démarcheurs dans le dispositif sécuritaire, la Police nationale envoie un message fort : nul ne doit rester en marge de la lutte contre l’insécurité. Oui, la victoire contre le terrorisme passera par une action concertée, par un maillage communautaire resserré, par une intelligence collective mobilisée au service de la paix. Et cette rencontre à Ouagadougou n’est peut-être qu’un premier pas, mais il est porteur d’espoir.

La Rédaction

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