
Le ministère des Infrastructures et du Désenclavement, en collaboration avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) organise du 17 au 21 février 2025, une formation au profit des agents des 12 arrondissements de Ouagadougou et Bobo Dioulasso sur la méthode Do-nou, une technique japonaise d’entretien des routes. C’est dans ce cadre qu’une séance de démonstration s’est tenue ce jeudi 20 février 2025 à l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP).

La formation en technique Do-nou, (technique japonaise d’entretien de routes) a concerné 20 élèves de l’École nationale des travaux publics (ENTP), 12 agents des mairies de Ouagadougou et 5 de Bobo Dioulasso. Pour Jean Wenceslas Kyelem, secrétaire général du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, c’est la 4ème fois que la JICA organise de telle formation au Burkina Faso. Preuve que leur coopération avec le Japon à travers le JICA se poursuit bien. En termes d’acquis, il a rappelé que le Japon a appuyé le Burkina dans la construction du boulevard des Tansoaba entre l’échangeur de Ouaga 2000 et l’échangeur de l’Est. Aussi, l’agence japonaise a participé aux travaux de construction de la Route nationale n°4 (Gounghin-Fada frontière du Niger) de même que dans la formation des agents pour l’entretien et l’acquisition des matériels de brigade.

Le représentant résident de la JICA au Burkina Faso, kobayashi Takemichi a expliqué que la méthode Do-nou, déjà réalisée dans 29 pays, a été créée par un Professeur japonais. Selon lui, cette technique est moins coûteuse, et peut être utilisée localement. Dans les pays en voie de développement, les technologies ne doivent pas être hautes ni coûteuses », a-t- il déclaré.

Formateur principal de la technique Do-nou, Sylvain Sirice Nacoulma a laissé entendre que cette formation a concerné plusieurs couches de la société burkinabè notamment les agents du ministère des Infrastructures, les collectivités territoriales et à cette session les collectivités de Ouagadougou et celles de Bobo Dioulasso. Il fait savoir que pour une bonne marche de la technique Do-nou, il faut d’abord identifier un site, une route dégradée, faire une étude sommaire du site en question et mobiliser les populations en les apprenant la prise en charge de la dégradation. « Lorsque vous identifiez les sites de travaux, vous essayez de fouiller pour agrandir les nids de poules, identifier la quantité de latérite à mettre pour que la route redevienne normale », a-t- il expliqué.

En rappel, débutée le 17 février dernier, cette formation prendra fin demain le 21 février 2025 avec une évaluation qui permettra de savoir si les connaissances transmises aux différents participants ont été bien assimilées.
Fatou Toé (stagiaire)
LA PLUME