
Le ministère de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MEBAPLN) a tenu, ce mardi 11 mars 2025 à Ouagadougou, une session du Cadre Sectoriel de Dialogue Éducation et Formation (CSD-EF). Cette rencontre, présidée par le ministre Jacques Sosthène Dingara, a connu également la présence du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), le Pr Ardjima Thombiano.
Dans le cadre de l’opérationnalisation de sa politique nationale de développement, le Burkina Faso s’est doté d’un plan d’action actualisé pour la stabilisation et le développement 2025-2027. Dans son allocution, Jacques Sosthène Dingara, Ministre de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et la Promotion des Langues Nationales(MEBAPLN), a souligné que leur secteur de planification est passé de trois à quatre ministères contribuant à la réalisation des piliers 2 et 3 de ce plan d’action.

« Notre objectif est de mesurer l’efficacité et l’efficience de nos initiatives et de garantir qu’elles contribuent concrètement à l’accomplissement des missions qui nous sont assignées », a-t-il déclaré avant de préciser que cette session permettra de passer en revue les insuffisances constatées dans la mise en œuvre des actions, d’ajuster les stratégies et de définir les mesures nécessaires pour atteindre les objectifs fixés sur la période 2025-2027.

le ministre Dingara a également rappelé que l’élaboration du rapport annuel de performance 2024 a été couplée avec une consultation sectorielle visant à établir un référentiel national de développement, sous l’égide du Secrétariat Exécutif National du PND, sur instruction du Premier ministre. « Les taux de réalisation physique et financière de l’ensemble des projets sont respectivement de 78,85 % et 89,98 % au 31 décembre 2024 », a-t-il précisé. Jacques Sosthène Dingara, a invité les acteurs du secteur à œuvrer pour la promotion d’un système éducatif équitable, inclusif et de qualité, ancré dans les valeurs socioculturelles républicaines du Burkina Faso.

De l’avis du MEBAPLN, plusieurs défis majeurs, notamment l’accompagnement des structures éducatives situées dans les zones reconquises pour assurer leur bon fonctionnement, la digitalisation de l’enseignement à tous les niveaux du système éducatif, le développement des formations techniques et professionnelles (FTP), des filières scientifiques et de l’enseignement supérieur, en adéquation avec les besoins de l’économie nationale. Saisissant la parole, la représentante des Partenaires Techniques et Financiers (PTF), Céleste Staley, s’est félicitée des avancées enregistrées en 2024 par les ministères en charge de l’éducation.

Selon elle, la collaboration entre les PTF et le CSD constitue une opportunité précieuse pour évaluer les réalisations et identifier les axes d’amélioration pour les années à venir. « Nous continuerons à soutenir le gouvernement, tant sur le plan technique que financier, afin de garantir à tous les enfants du Burkina Faso un accès à une éducation de qualité, résiliente et équitable », a-t-elle conclu.
Fatou Toé et Némata Kaboré (stagiaires)
LA PLUME